En Tunisie, beaucoup sont condamnés à mort dont la majorité croupit encore derrière les barreaux. Suite à la ratification de la Convention internationale abrogeant la peine de mort, on signale à cet egard que la quasi-totalité des accusés ayant été condamnés ou exécutés comme Nasser Darmegi et alias « l'étrangleur de Nabeul »sont des criminels de droit commum. Darmegi a été exécuté pour avoir tué, après les avoir violées, 14 personnes dont la majorité étaient des enfants. 27 autres personnes ont été condamnées à la peine capitale, parmi lesquelles figure l'ex-chanteur populaire El Arbi El Matri pour avoir violé et tué un mineur à Halfaouine, selon des sources judiciaires. Deux autres criminels de droit commun, ont été condamnés pour avoir enlevé avant de violer et tuer deux jeunes filles retrouvées mortes dans une zone déserte de la cité Khaled Ibn Walid à la Manouba. L'un des criminels se serait échappé dernièrement de la prison pour gagner l'Italie. Hichem, un ex-agent de la Garde nationale croupit encore derrière les barreaux pour avoir exécuté une famille formée de quatre personnes au Kef dont la fille était sa fiancée . La condamnation à perpétuité La peine de la mort a été commuée en une condamnation à perpétuité pour le cas de Monther Chaker et Mohamed Abdelwaheb celui-ci ayant tué un pompier à Mellasine lors d'un braquage à l'arme branche, tout comme le cas d'une femme pour avoir étouffé un bébé.