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Tunisie – Nessma TV: A bâtons rompus avec Beji Caïed Essebsi
Publié dans Tunisie Numérique le 28 - 08 - 2013

Béji Caïed Essebsi était ce mercredi soir l'invité de Nessma TV, pour parler des derniers développements de la situation sur la scène nationale. La première impression qu'on acquière suite au visionnage de cette interview, c'est que BCE veut s'imposer comme « LE » personnage central autour duquel tout doit tourner et à partir duquel toutes les initiatives (les bonnes, bien évidemment) émanent. En ce sens, il a revendiqué que c'est lui qui était à l'origine de l'initiative de sa, plus que controversée, rencontre avec Ghannouchi à Paris, et que c'était lui qui lui avait lancé l'appel depuis le plateau de Nessma, a-t-il précisé. Il a aussi déclaré qu'il s'est imposé, tout comme son parti, comme une pièce maitresse incontournable du paysage politique de la Tunisie, et que tout le monde s'est rendu compte de cet état de faits, ce qui a poussé aux changements dans la perception de nombreuses parties vis-à-vis de Nidaa Tounes.
La fameuse rencontre avec Ghannouchi à Paris
BCE a, donc, revendiqué qu'il était à l'origine de cette initiative. D'ailleurs, a-t-il ajouté, dans de telles circonstances, où l'intérêt de la Tunisie est en jeu, il n'est pas prêt à consulter ou à prendre l'avis de qui que ce soit.
Cette rencontre a été franche et aucune partie n'a fait de concessions et aucune transaction « sous la table » n'a été conclue, contrairement à ce qui se dit, à rassuré BCE.
Il a démenti toute pression étrangère pour organiser cette rencontre, en insistant que cela s'était fait d'un commun accord entre lui et Ghannouchi (C'est qu'il est fort le BCE quand il est question de faucher l'herbe de sous les pieds de certains politiciens novices prétentieux qui ont, un temps, revendiqué le mérite d'avoir organisé cette rencontre).
BCE a dit que l'embellie dans les relations entre lui et le Cheikh, qui en a choqué plus d'un, est tout à fait normale, puisque le Cheikh a finalement concédé que l'importance de Nidaa Tounes en fait désormais une pièce maitresse incontournable de l'échiquier politique du pays. Il dit qu'il a, d'ailleurs, une totale confiance en la bonne foi de Ghannouchi, et qu'il saura surmonter les problèmes et les réticences qu'il est entrain de rencontrer au sein d'Ennahdha, qu'il a qualifié de « combat d'arrière garde ».
Ses relations avec le Front populaire
BCE a dit que la cohésion du front de salut national est plus que jamais solide, surtout en ce qui concerne ses relations avec Hamma Hammami et le front populaire. Il n'est pas prêt, a-t-il assuré, de lâcher ses alliés pour n'importe quel deal, et qu'il respecte énormément Hamma Hammami pour son patriotisme et sa recherche de la solution pour l'intérêt de la nation, contrairement à ce que certains disent que c'est un front qui ne cherche qu'à saborder le processus et à tout détruire.
D'ailleurs, sa rencontre avec Ghannouchi n'a rien changé à son implication au sein du front de salut, puisque il maintient ses exigences et ses revendications de départ, conformément à ses engagements avec ses alliés. Il persiste donc, à réclamer la démission du gouvernement et tout le reste des revendications. Il va même plus loin, en exigeant que cela doit se faire au plus tard, la fin de cette semaine, faute de quoi, il y a bel et bien un risque d'un scénario à l'égyptienne, a-t-il averti.
La hantise du scénario égyptien
BCE déclare comprendre la hantise des membres d'Ennahdha d'un scénario à l'égyptienne, qui risque de les faire retourner en prison, notamment pour les dépassements qu'ils ont opéré au cours de leur « règne ». Il a tenu, d'ailleurs à les tranquilliser, en disant qu'il n'est pas un adepte de la revanche aveugle et de l'exclusion en masse, et que le pays a besoin, en cette période d'union nationale et de consensus plutôt que de règlements de comptes.
Mais il a déploré les méthodes d'Ennahdha qui copie le modèle égyptien en ce qui la concerne, notamment en organisant des manifestations de soutien à la légitimité : « Ces gens n'ont aucune notion de l'Etat ! Ils sont l'Etat. Ils ne sont pas l'opposition. Ce n'est pas à eux de descendre dans la rue. Ils ont des responsabilités qu'ils doivent assumer, et c'est l'opposition qui aura recours à la rue comme seul moyen de protestation ».
D'ailleurs, dans le même sens, BCE déclare qu'il n'est pas très chaud pour la campagne « Er7al » et trouve que çà touche à la souveraineté de l'Etat. Par contre il est tout à fait d'accord qu'il faille revoir toutes les nominations partisanes qui ont miné l'administration, mais il pense que ce sera du ressort du prochain gouvernement.
Le mot de la fin
Il tient à rassurer ses détracteurs qu'il n'a jamais été question pour lui d'abandonner ses principes, pour courir après le poste de président de la république, « Je ne suis pas à la recherche de travail » a-t-il ironisé. Il a ajouté que si çà ne tenait qu'à lui il serait déjà président, en allusion à une ancienne proposition qui lui avait été faite dans ce sens.
Il pense que l'heure est grave et que les défis sont trop importants, pour que tous les tunisiens unissent leurs efforts pour rechercher une sortie de crise, aussi bien les partis politiques, et tous les partis politiques, mais aussi les grandes organisations nationales comme l'UGTT et l'UTICA. Et cette sortie de crise ne se ferait d'après BCE qu'au prix du consensus et de l'unité nationale.


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