Le projet loi de fiance 2014 a une nouvelle fois occupé le devant de la scène politique et médiatique. Adopté en conseil ministériel, le budget a fait ce vendredi l'objet d'une grande diatribe de la part du principal parti de l'opposition Nidaa Tounès. Réunis en conférence de presse, les dirigeants au sein du parti de Béji Caied Essebsi se sont tour à tour passé le relais et n'ont pas ménager leurs critiques descendant en miettes la loi de finances. Ridha Belhaj, directeur du bureaux exécutif a souligné que ce projet a été préparé dans la plus grande confusion ajoutant qu'il s'agit d'une première dans l'histoire de la Tunisie. Quant à Mahmooud Ben Rhomdan, membre du bureaux exécutif de Nidaa Tounès et économiste a estimé que le projet de budget de l'Etat pour l'année 2014 peut mener la Tunisie à la faillite. Lapidaire, l'économiste a affirmé que ce projet va provoquer une crise au sein de la classe défavorisée et moyenne et ne prévoit ni augmentations de salaires ni recrutements. L'économiste et dirigeant de Nidaa Tounes a également indiqué que le budget nécessite un apport de 10 millions de dinars que le gouvernement pense obtenir par l'endettement auprès d'institutions étrangères concédant qu' il n'y a pas de promesses de quelque institution d'Etat qu'elle soit d'octroyer un tel montant à la Tunisie