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La fin n'est pas pour demain
Violence politique
Publié dans Le Temps le 05 - 02 - 2013

« Certaines franges au sein d'Ennahdha encouragent la violence », déclare Ridha Belhaj, Directeur exécutif de Nida Tounès
« Il revient aux militants les plus modérés d'Ennahdha de mener la bataille au sein de leur parti », affirme Samir Bettaïeb, porte-parole d'Al-Massar
Après une brève accalmie, les actes de violence reprennent de plus belle avec plus de férocité. Des barbus s'attaquent à une réunion du Parti des Patriotes Démocrates Unifiés au Kef. Plusieurs blessés sont dénombrés.
D'autres vont jusqu'à empêcher la tenue d'un meeting du parti républicain à Kairouan, qui devait se dérouler sous la présidence de Maya Jéribi. Une tentative d'incendie est perpétrée contre le siège de Nida Tounès à Tunis. A quoi aboutiront et où mèneront ces actes de violence ? Pourquoi, juste en ce moment précis ?
Ridha Belhaj, Directeur exécutif de Nida Tounès rappelle que le dernier communiqué du conseil de la Choura d'Ennahdha « a adopté la violence de façon explicite en demandant la libération de ceux qui ont lynché Lotfi Naguedh jusqu'à sa mort. Les actes d'agression ont commencé après les déclarations de dirigeants d'Ennahdha et le déplacement de Me Abdelfattah Mourou à Tataouine où il a déclaré qu'il adopte la cause des inculpés en appelant à leur libération. Il y'a une confusion des rôles entre sa fonction d'avocat et son activité politique. La campagne de solidarité avec les inculpés a coïncidé avec l'annonce de la constitution du Front entre Nida Tounès, le parti Républicain et Al-Massa, ainsi que la parution des derniers sondages. Certaines franges au sein d'Ennahdha encouragent la violence. Les forces démocratiques continueront à travailler et à s'unir ». Au parti Nida Tounès, on recommence à penser à l'éventualité de porter plainte auprès des instances internationales. « La violence est systématique. Lors de l'agression du siège de Nida Tounès, il y a eu des graffitis sur le mur où l'appel à l'assassinat du président de Nida Tounès, Béji Caïd Essebsi est évident, chose que la loi interdit. Nida Tounès continuera ses activités. Jeudi prochain, aura lieu une réunion à cinq avec Al-Massar, Al-Jouhouri, le parti Socialiste et le parti du Travail Patriotique et Démocratique ».
Samir Bettaïb, porte-parole d'Al-Massar, trouve que « le communiqué du conseil de la Choura d'Ennahdha légitimise la violence. En demandant la libération de ceux qui ont agressé Lotfi Naguedh à Tataouine, on offre une immunité à ces auteurs. Je pense que l'aile dure d'Ennahdha a pris le pouvoir en bonne et due forme. Lorsqu'on voit la position intenable de Hamadi Jebali, chef du Gouvernement, on s'imagine la gravité de la situation. Il faut faire face en bloc à la violence. Ennahdha veut découdre avec tous ceux qui lui posent des problèmes. L'alliance faite entre Nida Tounès, Al-Joumhouri et Al-Massar les gêne. Chaque fois, qu'il y a des réunions organisées par des partis de l'opposition les sympathisants d'Ennahdha s'y opposent. C'est qu'Ennahdha veut passer à la vitesse supérieure. Lorsqu'un dirigeant d'Ennahdha, Habib Ellouze prononce un discours à côté et en présence d'un représentant de Hizb Ettahrir et un salafiste à la mosquée d'El Menzah 1, on comprend beaucoup de choses. Habib Ellouze, député de la République, fait un meeting commun avec quelqu'un qui ne croit pas à la République, cela prouve que de nouvelles alliances sont en train de se nouer. Il revient aux militants les plus modérés d'Ennahdha de mener la bataille au sein de leur parti pour apporter un peu plus de civilité aux pratiques de leurs militants ».
Mohamd Abbou a déclaré hier sur les ondes de radio ExpressFM, que « les Ligues de protection de la Révolution avaient été créées en Juin 2012, conformément à la loi. Je n'ai jamais dit qu'il ne faut pas leur appliquer la loi. Il faut leur appliquer la loi, au même titre que les autres. Il faut être juste avec tout le monde. Le Droit de s'organiser est le principe. L'exception est l'exercice de la violence. Nous avons demandé au gouvernement d'appliquer la loi. Il faut que les instances judiciaires soient indépendantes et que les structures sécuritaires travaillent de façon neutre. ».
Réussira-t-on à mettre fin au fléau de la violence politique ? Les protagonistes d'un large front démocratique antiviolence en sont persuadés.


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