Les deux journalistes tunisiens Sofiène Chourabi et Nedhir Ktari ont été exécutés en Libye. Par ces mots laconiques, le secrétaire d'état chargé des Affaires sécuritaires, Rafik Chelli, est venu mettre fin à la confusion et surenchère à laquelle se livrent plusieurs parties depuis quelques jours sur le sort des otages tunisiens. « On a procédé à cette exécution depuis un certain temps ,aucune partie n'a revendiqué cela ,aucune partie n'a demandé de rançon et depuis 8 mois, aucune partie n'a revendiqué cette opération » a indiqué Rafik Chelli dans une déclaration au journal « Le Maghreb ». Chelli a ajouté que la commission d'enquête dépêchée en Libye a pu obtenir des aveux de la part d'un égyptien qui a reconnu avoir participé à cette exécution. Les deux journalistes ont été enterrés à Derna, dominée par des branches de l'EI et d'autres groupes islamistes leur ayant prêté allégeance, a poursuivi le secrétaire d'état soulignant qu'il est difficile de parvenir à ces endroits. Et de conclure que la commission devra, bientôt, rentrer à Tunis.