Depuis hier, une version sur l'exécution des deux journalistes tunisiens, Sofiène Chourabi et Nedhir Ktari, a été relayée par plusieurs médias suite à la publication sur le portail libyen Al Wasat et qui est venue jeter un ‘'froid glacial'' dans les cœurs des familles de nos frères kidnappés et dans les nôtres également. Selon les aveux du présumé meurtrier cités par l'article en question, un certain ‘'Abouchbel'', de nationalité égyptienne aurait déclaré avoir arrêté le 9 août 2014 la voiture à bord de laquelle se trouvaient les deux journalistes, et ce, près d'une région dite ‘'le repos de Nour''. Le récit indique que Sofiène et Nadhir auraient été enlevés et conduits jusqu'à une ferme où ils auraient pris en charge par deux autres individus, à savoir ‘'Siraj et Abou Habib''. Toujours selon l'article, les deux journalistes ont été emmenés par la suite, une semaine plus tar, dans une forêt à proximité de la gare de train de la ville de Derna, et ce, en présence des dénommés ‘'Abouassem, Ahmed Tchadi et Abouabdallah Tchadi''. Ces deux derniers, qui seraient apparemment des tchadiens, les auraient exécutés en leur tirant deux balles dans la tête, avant de les décapiter puis de les enterrer sur place, toujours selon les aveux du meurtrier présumé.