Qu'ils se cachent sous l'abominable nomination de DAECH, ou derrière l'épouvantail d'AQMI, ou alors qu'ils affichent leur loyauté à n'importe quel groupe armé, tous les terroristes qui se sont frottés à la Tunisie, et aux tunisiens se sont heurtés à un roc. Un roc qui se nomme esprit tunisien, héritage de Bourguiba et ses congénères. Un roc qui s'habille en tenue de combat vert militaire, et qui abrite des hommes résolus à défendre leur chère patrie, et qui apprend très vite, trop vite au goût des barbus, les méthodes de guerre qu'ils maitrisent et qui ose les attaquer sur leur terrain de jeu préféré. Ces groupes armés venus de la nuit des temps et qui trouvent un terrain favorable à leur sale business dans les contrées où règne le chaos laissé sur place après le passage de leurs donneurs d'ordres, ne s'attendaient, apparemment, pas à ce que la machine défensive, aussi bien militaire que sécuritaire, en Tunisie soit restée intacte, malgré les innombrables manœuvres d'infiltration et de sape dont elle ont été la cible depuis le tout début des évènement, un certain hiver 2011. Et c'est abasourdis qu'ils sont en train de se rendre, de plus en plus, à l'évidence qu'à la suite des tous premiers coups, plus ou moins réussis, qu'ils ont mené dans les hauteurs des montagnes, et grâce aux complicités, à l'intérieur même des appareils de l'Etat, que tout le monde, désormais, connait, ils n'arrivent guère plus à sortir de leur tanière sans se faire canarder par nos vaillants soldats. Ils n'arrivent même plus à se ravitailler auprès d'une certaine frange de pseudo-tunisiens qui avaient choisi de vendre leur patrie et hypothéquer l'avenir de leurs enfants pour une poignée d'Euros. Ils en sont arrivés au point de se faire mener par le bout des nasaux, comme des bourriques, par nos hommes des renseignements qui ont réussi à les attirer là où ils voulaient pour les tirer comme de vulgaires lapins, que dis-je, des rats. Peu fiers des piètres résultats de leur « campagne » en Tunisie, les terroristes n'en démordent pas moins, et se rabattent sur la seule guerre qu'ils semblent maîtriser à merveille, la guerre médiatique, puisqu'il ne leur reste plus que çà à faire valoir, et puisque c'est le seul terrain où leurs soutiens internationaux peuvent les aider sans trop se mettre dans le pétrin. C'est ainsi que depuis que les réussites de notre armée nationale et nos gaillards de la garde nationale ne cessent de faire la une des journaux d'ici et d'ailleurs, les barbus ont démultiplié leurs efforts sur le plan de la guerre médiatique, histoire de donner du change, de faire oublier leur déroute, voire d'essayer d'entamer le moral, au zénith, des tunisiens. Ils ne cessent de répéter par la voix de leurs innombrables porte-paroles sur le net et sur les ondes, qu'ils commencent à affûter leurs armes pour envahir la Tunisie, qu'ils sont en route et qu'ils vont nous en faire voir de toutes les couleurs, surtout du noir, qu'ils ont des frères, chez nous, sur les quels ils vont pouvoir compter (chose dont on ne doute nullement). Ils diffusent des images et des séquences vidéo pour exposer un arsenal d'armes en prétendant que c'est leur butin de guerre dans leurs opérations contre les militaires tunisiens. Ils défient l'armée tunisienne de montrer les cadavres des terroristes qu'elle prétend avoir abattu, alors qu'ils prétendent qu'il n'en est rien et qu'ils n'ont subi aucune perte en hommes (si, du moins, on peut parler d'hommes). Finalement, nous venons de comprendre pourquoi ils gesticulaient tellement, et ils défiaient de cette façon, notre armée. Il s'est avéré qu'ils faisaient vite d'enterrer leurs morts, pas pour leur donner une sépulture décente, mais simplement pour démentir leur perte. Et le malheur, c'est que dans tout çà, ils arrivent à trouver en quelques médias tunisiens, des porte-voix pour répercuter leur propagande mensongère, médias qui, probablement sans le savoir, sont en train de jouer le jeu des terroristes et de faire leur propagande dans le but de terroriser leurs concitoyens.