De nombreux députés ont demandé ce mercredi à l'occasion de la discussion de la loi antiterroriste à l'ARP, la levée de l'immunité pour les politiques et les députés qui sont impliqués dans des affaires de terrorisme, et ceux qui seront concernées par des affaires du même type. Les députés qui ont lancé ces appels visent, notamment les politiques impliqués de près ou de loin dans les réseaux d'envoi des jihadistes à l'étranger, de même que ceux qui avaient appelé à la haine et à la violence. Certains députés ont annoncé qu'ils visaient aussi certains députés qui avaient annoncé leur désaccord avec les moyens de lutte contre le terrorisme, notamment ceux qui avaient fustigé la décision du gouvernement de dresser le mur de séparation le long des frontières avec la Libye.