Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Tunisie – Kotti à Essid : « Tes ministres ne sont pas faits pour la lutte contre le terrorisme. Alors que tu travailles, eux sont en campagne pour te choper ta place » !
Le député à l'Assemblée des Représentants du Peuple du bloc de Nidaa Tounes, Abdelaziz Kotti, a pointé du doigt la plus grosse plaie du gouvernement Essid, en déclarant, sur les ondes de Mosaïque FM, que le Chef du Gouvernement est entouré d'une équipe incapable de mener la guerre contre le terrorisme et appliquer la loi de lutte antiterroriste. Le député a ajouté que certains des ministres et des gouverneurs n'ont pas la tête à la lutte antiterroristes, mais sont, plutôt, en train de mener des campagnes électorales et veulent accéder au poste du Chef du Gouvernement. En effet, certains éléments de l'équipe ministérielle de Habib Essid, parmi ceux qui sont directement impliqués dans la lutte contre le terrorisme et dans la prise en charge de ses conséquences, ne montrent aucun empressement à participer à l'effort national que requière cette lutte, mais ils ne reculent pas pour profiter de cette « vanne » du terrorisme, pour surfer dessus et l'utiliser à leur propre compte en menant à partir de ce fléau, leurs propres campagnes électorales intempestives pour arracher la place de Habib Essid, en y mettant des moyens financiers colossaux et en y consacrant une bonne partie de leur temps et de leur énergie à soigner leur image et à se faire coacher pour leurs innombrables et interminables sorties médiatiques pour les besoins de ces campagnes, au lieu de se pencher sur leur travail. De façon à ce que ces membres du gouvernement deviennent, non seulement, inefficaces pour l'intérêt du pays, mais ils accaparent, par ailleurs, leurs cabinets respectifs, par une armada de conseillers et de chargés de mission grassement payés, juste pour qu'ils leur soignent l'image et la réputation en se basant sur les réseaux sociaux, et pour ce faire, ils n'hésiteraient pas, à ce que l'on dit, à dépenser des biens publics pour financer les pages qui les soutiennent.
