L'Assemblée des représentants du peuple n'était pas loin de se transformer en arène en ce mercredi 9 décembre. Accrocs, heurts verbaux, L'e Parlement , coutumier des joutes verbales, s'est enlisée dans l'anarchie lors des débats de la loi de Finance 2016. Les élus de l'opposition sont entrés dans un vif courroux sur fond de controverse suscitée par l'article 61 du projet-loi en question amnistiant les Tunisiens coupables des délits de change avant janvier 2016. Les élus d'opposition, contestant un article servant de couvert au blanchiment d'argent, se sont retirés, dans le vacarme, de la séance plénière. Les contestations, n'ont pas pour autant, empêché le passage en force de l'article avec 101 voix, les deux principaux blocs de Nidaa et d'Ennahdha s'assurant une majorité confortable. Intervenu pour calmer la grogne, le ministre des Finances, Slim Chaker, a affirmé que cet article n'incite pas au blanchiment d'argent. Dans une déclaration rapportée par Shems Fm, le ministre des Finances a indiqué que les fonds en devises sont pourvus de deux façons : En liquide, ces ne sont pas autorisés par l'article 61 ou par des virements bancaires provenant de pays disposant d'une législation luttant contre le blanchiment d'argent. « Ces virements passent dans un premier lieu par la Banque Centrale qui aura la charge de vérifier leur provenance » a précisé le ministre.