C'était son principal argument de campagne: « l'Amérique d'abord ». Le républicain Donald Trump avait promis qu'il remettrait l'Amérique au centre de tout. Avant même de faire son entrée à la Maison-Blanche, le nouveau président américain a annoncé les mesures phares de ses 100 premiers jours. Il annulera en premier lieu le Traité commercial Transpacifique, signé en 2015 par douze pays de la région Asie-pacifique, mais sans la chine. Dans une courte vidéo diffusée hier, le républicain a affirmé vouloir « réformer » la classe politique et « reconstruire » la classe moyenne à travers six mesures phares qu'il mettra en œuvre dès le début de son mandat. Le républicain, qui s'est nettement distancé du président sortant Barack Obama, entend détricoter tout son héritage. Outre la suppression du Traité Transpacifique qu'il veut remplacer par des échanges bilatéraux, Donald Trump s'attaquera de plein fouet à tout ce disqualifie le travailleur américain et freine son action. Le 45ème président des Etats-Unis a souligné qu'il enquêtera sur les abus des programmes de visa, établira un plan complet pour la protection des infrastructures américaines, annulera les restrictions tueuses d'emploi et luttera contre la bureaucratie en supprimant plusieurs réglementations. Le président américain n'a jamais dissimulé avec quel scepticisme il recueillait la transition énergétique et les changements climatiques. Il a, par ailleurs, toujours été un pourfendeur de l'extrémisme islamique.