La présidente du Fonds Monétaire Internationale s'est réjouie de l'engagement de réformes structurelles par le gouvernement d'Union nationale et a réitéré la disposition de cette institution à accompagner et soutenir la Tunisie. C'est un message d'espoir et d'encouragement que la présidente du FMI, Christine Lagarde, a voulu faire passer, mardi, à l'ouverture de la Conférence internationale pour l'investissement. Rappelant d'abord l'exception que la Tunisie incarne dans les pays secoués par l'onde de choc de ce qu'on appelle « le printemps arabe », la présidente du Fonds Monétaire internationale a estimé que la Tunisie offre un excellent climat d'affaires et jouit d'atouts considérables. Elle a, ainsi, envoyé un signal de confiance et d'encouragement à l'ensemble des investisseurs étrangers manifestant des craintes sur le risque d'instabilité sécuritaire et politique. Christine Lagarde a réitéré le soutien du FMI à la Tunisie soulignant qu'il continuera à « définir les politiques appropriées pour la réalisation de la stabilité économique et de la croissance. » La présidente du FMI a ajouté que l'Etat doit jouer son rôle en préservant la santé des finances publiques et en améliorant la qualité des services publics tout en poursuivant les réformes et en encourageant le secteur privé.