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Le balai et la serpillère de Moncef Marzouki ou l'art de mélanger les serviettes et les torchons !!
Publié dans Tunisie Numérique le 10 - 01 - 2017

Dans sa dernière sortie sur les réseaux sociaux, l'ex-président provisoire (Dieu merci !), Moncef Marzouki, bombardé à Carthage dans un fâcheux concours de circonstances, se propose de décerner deux prix, le balai d'or et la serpillère d'or aux auteurs des deux meilleures rumeurs colportées à son encontre. Belle pioche ! Les candidats en salivent déjà.Balai et serpillère ?! D'une part, c'est le sceau qui enrage et fulmine contre le « sot » périlleux de l'avoir détrôné injustement du podium. D'autre part, le balai et la serpillère, orphelins de leur compagnon de route, déplorent que le trio ait été déconstruit, pour des raisons bassement « stalesque ». Pourquoi ? Dans une logique toute chiffonnière, le blaireau de la république aurait dû compléter le tableau par un troisième prix, à savoir le sceau d'or (Stal dhahabi). Et encore ! Mella Stal !
Il est bien beau d'avoir le balai, la serpillère et le sceau mais comment astiquer sans un produit décapant ? Un quatrième oscar coule de source. Pourquoi pas un « Kristo » d'or ?! Il fallait y penser, mais dommage que le toubib neurologue, qui, depuis le dernier scrutin présidentiel, aigri et revanchard, fait le médecin après la mort, n'ait pas fait fonctionner ses méninges, si jamais il en a. En tout cas, il aurait lui-même enlevé haut la main le balai et la serpillère en or massif tant ses frasques, ses sorties de routes et ses lubies ont défrayé la chronique et empesté l'atmosphère. Une « Forka » d'or, en guise de bâton de maréchal, ou un « qoubqab » d'or, en guise de couronne, ou encore une « Chleka » d'or, en guise d'armoirie lui serait attribué pour l'ensemble de son (dés)œuvre !!
Un proverbe arabe, d'une insolente vérité, assène, à juste titre, que « chaque récipient ne fait déborder que son contenu« . Une tasse de jus de chaussettes ne peut répandre un vin noble, l'inverse étant tout aussi vrai. Le balai et la serpillère en guise de trophées dorés ?! Ceci suinte une culture de soubrette ou de videur de grenier ou de cave. Et en matière de cave, le président accidentel en connait un bon coin. Celle de Carthage, vidée jusqu'au dernier flacon, en a fait les frais parait-il à grands coups de descente! Bien sûr, il faut être vraiment fort éméché, enivré aux pires tord-boyaux, pour sortir de tels cépages autant grotesques que dégrisant. Le père spiritueux du CPR n'en a cure, il se croit drôle là où il soûle tout le monde. Il trinque en solitaire. Effet Magon sans doute !
Sa proposition, sévèrement émoustillée, est le fruit plutôt d'une bonne cuite que d'une réflexion d'ironie. Bacchus en aurait chopé une cirrhose cérébrale.L'idée de ce genre de prix laisse penser que Moncef Marzouki n'a pas pris de la bouteille, la pensée toujours à sec, le cœur ivre de vitriol, sans une pinte de sagesse ou une lampée de mesure. Toujours sous pression, chope d'inepties à la main, pas une goutte de cohérence, il ne changerait pas sa gnôle intellectuelle contre n'importe quelle flotte, aussi pétillante qu'elle soit! Un vrai cocktail humain prêt à exploser à tout moment. Texte brouillon et acide, rédigé avec les orteils, vomi à minuit, heure où d'ordinaire les bras de Morphée sont ouverts et où on lampe son dernier verre, pour la route, avant de boiter de la vision et de loucher de la cervelle. A Mornag, on prépare déjà la contre-offensive !
Il n'a pas daigné répondre à ce qu'il a listé comme rumeurs. Il a passé en revue un bataillon ce qu'il a considéré comme fausses vérités et ragots de désinformation sans avoir le courage de les détricoter, arguments massues en main. Il n'a fait qu'égrener, sur fond d'humour de mauvais goût, un chapelet de soi-disant diatribes qu'il récuse certes mais ne s'en défend pas. Tout compte fait, il n'a rien démenti, il a juste brandi une liste. Aucune autocritique, pas la moindre remise en question, encore moins pas l'ombre de mea-culpa, droit dans ses bottes, il veut faire croire, au dernier carré de fidèles osant encore lui prêter une oreille attentive, que son bilan au pouvoir est étincelant et que ses détracteurs, jaloux de sa réussite à la présidence, rivalisent de rumeurs, de coups bas et de médisances pour salir son image et ravaler son triomphe. Il éructe que jamais un président arabe, excepté Mohamed Morsi et lui, n'ait subi une campagne de dénigrement aussi féroce. D'aucuns diraient que c'est normal. Et pour cause !Jamais le monde arabe n'ait connu de présidents aussi fantasques, fourbes et menteurs que Mohamed Morsi et lui. Retour de manivelle bien mérité!
La liste de « rumeurs » qu'il a dressée, et tressée dans la rancune et l'animosité, transpire la mauvaise foi, pour peu que les éléments signalés, du moins une bonne partie, soient des paroles en l'air, ce qui n'est absolument pas le cas. Ce sont des faits réels et avérés. On peut en faires certes différentes interprétations ou analyses mais toujours est-il qu'ils constituent des étapes de l'histoire moderne de la Tunisie, des moments éminemment tangibles. En faisons un tour d'horizon sur les principaux points :
Extradition de Baghdadi Mahmoudi : De son avis, il a les mains blanches. Pourtant, son chef de gouvernement de l'époque, Hamadi Jebali, a affirmé que Moncef Marzouki en a pris la décision sans en consulter quiconque.
Conférence des amis de la Syrie : Il n'en est pour rien. L'événement, qui a lancé le processus de destruction en règle de la Syrie, a été organisé à son insu.
La nationalité française : Est-ce une rumeur ?!
Désignation à la présidence : S'il est vrai que sa désignation a été validée par l'ANC avec 153 sur 217 députés, il n'en reste pas moins qu'il a été nommé en tant qu'élu (avec seulement 7.000 voix), proposé par son partie dans le cadre des négociations au sein de la Troïka.
Grâces accordées aux criminels : il n'en est en aucun cas responsable. Il n'a jamais signé de décret graciant des détenus dont nombreux ont grossi les rangs des terroristes.
Soumission à Ennahdha : Foutaise ! Pendant le règne de la Troïka, il a acculé Ennahdha dans ses derniers retranchements, pratiquant un véritable contre-pouvoir à son égard. Tout compte fait, le sobriquet « Tartour » ne lui était pas donné sans raison.
Soumission au Qatar : Il n'a jamais publié des articles rémunérés sur le Site « El Jazira », même pendant son mandat à la présidence. Il n'a jamais, non plus, menacé, comme par hasard de Doha, de dresser, sur les places publiques, les potences à l'encontre de l'opposition tunisienne désobéissante. Il n'a jamais mis en garde tout tunisien osant proférer des propos critiques à l'égard de ce sombre roitelet qatari, quitte à lever le couperet de la justice pour en décapiter les coupables présumés. Comment le premier magistrat de la Tunisie, qui plus est militant des droits de l'homme, accepte-t-il d'être le valet d'un monarque adversaire farouche de toute liberté humaine et d'un pays où il n'y a ni constitution, ni pouvoir civil ni partis politique ni société civile ni liberté de presse.
Voilà quelques questions essentielles où Moncef Marzouki a voulu, très gauchement d'ailleurs, faire passer les vérités éclatantes en grossières rumeurs. Il est dans le déni beaucoup plus que dans l'argumentation. Il travestit las faits concrets et se démène à brouiller les cartes. Pour lui, tout est désinformation et diffamation. Il élève le subterfuge au rang de plan de communication. Dans son bercail, il mêle les tocards aux étalons et réduit le pur-sang à un mulet. Par charité, il y a lieu de compatir avec lui, il est plus à plaindre qu'à condamner. Il n'y a de pire ennemi de Monc Marzouki que Moncef Marzouki, il n'a besoin de personne pour se tirer des balles dans le pied et nuire à lui-même. Dès qu'il ouvre la bouche aussitôt il rate une occasion de se taire. Un vrai schizophrène.


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