Mercredi le 19 avril 2017, une trentaine d'associations ont signé un accord avec l'INLUCC (Instance nationale de lutte contre la corruption) baptisé "le pacte de la coalition civile de lutte contre la corruption". En effet, cette signature renforce le rôle de la société civile à travers ses diverses composantes dans la lutte contre ce fléau qui coûte des millions de dinars au pays. Selon Rafik Hallouni, président de l'Organisation Mourakiboun, il s'agit d'un pas « qui matérialise » la volonté de la société civile à lutter contre ce phénomène « très répandu » en Tunisie. Dans ce contexte, Hallouni a déclaré : « La corruption est une machine, et on ne peut lutter efficacement contre une machine qu'en utilisant une autre plus puissante. L'Etat représenté en l'INLUCC, se mobilise avec la société civile représenté par les associations... afin de mener cette grande guerre contre la corruption ». Le président de Mourakiboun a ajouté qu'il ne s'agit plus de détenir des dossiers de corruption mais de lutter contre la mauvaise mentalité du gain rapide et sans effort qui se manifeste entre-autres dans la triche durant les examens, les pots-de-vin, la falsification, etc. Chaque association devrait se spécialiser dans un type de corruption et créer un réseau solide avec le reste des associations dans une optique patriotique qui ne sert que l'intérêt du pays. Notons enfin que la conférence a eu lieu en présence des ministres de la Santé et de la Culture qui ont loué l'initiative dans le cadre du renforcement de la transparence et du renforcement de la gouvernance.