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Tunisie – VIDEO : Le cri de détresse d'une mère : « Les agents de la Transtu ont frappé mon fils, et ceux de l'hôpital Charles Nicolle l'ont achevé » !
Une mère de famille usée par le chagrin, les yeux creusés par les larmes qui ont tari, depuis longtemps. Une mère qui pleure son fils âgé d'à peine 29 ans. Elle l'attendait à la maison, quand des voisins l'appelèrent pour lui dire de se dépêcher, car son fils gisait sur le trottoir près de l'arrêt du bus, baignant dans son sang. C'était le 12 septembre dernier. La pauvre femme arrive haletante à l'arrêt du bus, et trouve son fils gisant à même le sol, le crâne fracassé, et la nuque béante d'une plaie profonde. Il a, néanmoins, eu la force de dire à sa mère que c'est le chauffeur du bus dans lequel il était monté, qui l'a agressé et jeté du bus sur le trottoir, aidé en cela, par son receveur. Histoire confirmée à la mère par une femme qui avait été témoin de la scène, et qui précisa qu'après avoir agressé, et jeté du bus, le jeune homme, ses deux agresseurs l'ont longuement regardé par terre, avant de reprendre leur périple, comme si de rien n'était, le laissant se vider de son sang, dans un état comateux, sans avoir pris la peine d'appeler les secours, ou de lui porter assistance. Il a fallu que les témoins appellent une ambulance, pour que le jeune homme soit transporté, pour soins (en théorie) à l'hôpital Charles Nicolle. Les deux agresseurs ne se sont pas manifesté, et n'ont même, pas alerté leur hiérarchie, tellement, ce qu'ils avaient entrepris leur semblait banal et dénué de toute importance. C'était comme s'ils avaient écrasé et évacué un cafard de leur bus. Et une fois les choses se sont compliquées, ils ne rechignèrent pas à mentir, et à prétendre qu'ils n'avaient rien fait, et qu'ils n'avaient pas agressé le jeune homme, mais qu'il était tombé tout seul sur le trottoir, parce qu'il était ivre, à ce qu'ils prétendaient. Mais devant les témoignages des présents, et ceux qui ont appris la suite des évènements à travers les réseaux sociaux, les deux agresseurs ont du tout avouer à leur hiérarchie, qui a du livrer leurs identités à la police. Et à l'heure actuelle, s'il y a un des agresseurs derrière les barreaux, c'est bien grâce à la mobilisation des témoins à travers les réseaux sociaux. Qui avaient été révoltés par ce qui s'est passé pour le jeune homme. Car ce qu'a enduré le jeune homme, au moment de son agression, n'est rien par rapport à ce qui lui est arrivé, après. Une fois il a été admis à l'hôpital, alors que tout le monde croyait qu'il allait être bien soigné et sauvé de ses blessures. Or, selon les déclarations de la sœur du jeune homme, ce dernier a été sommairement pris en charge au service des urgences de l'hôpital Charles Nicolle, où il a été suturé, et pansé. Son état comateux les a incités à lui demander un scanner, en urgence. Mais un scanner en urgence à Charles Nicolle, çà s'exécute après six heures, même si une hémorragie cérébrale est suspectée. Et plus grave, encore, le malade quasi-comateux doit revenir du service de radiologie à celui des urgences à pieds, soit près de 400 mètres. Et le résultat du scanner n'est jamais exigé, sauf si ce sont les parents du patient, qui se chargent d'aller le chercher. Ensuite, quand le médecin de garde apprend à la faveur du résultat du scanner, que le patient avait un hématome qui enflait dans son crâne, risquant de le tuer d'un instant à l'autre, çà ne l'émeut pas outre mesure, et, selon les dires de la sœur du jeune homme, çà ne l'a, même, pas poussé à aller examiner le patient. Et le jeune homme du attendre, on ne sait quoi, avec la mort qui rampait à l'intérieur de son crâne, jusqu'à 1H30 du matin, quand il se compliqua sévèrement, et du être admis en service de réanimation. Mais ses misères ne se sont pas, pour autant, arrêtées là, car le pauvre jeune homme, qui était dans un coma profond, semble ne pas avoir été intubé, ce qui lui a causé une infection carabinée des poumons par remontée de liquide de son estomac et son inhalation par la trachée qui devait être obstruée par la tubulure d'intubation, faite, justement, pour éviter ce genre d'accident. Au final, le jeune homme, au bout du rouleau, dû baisser les bras, et abandonner le combat, au bout de 15 jours, et rendit l'âme le 27 septembre. Il est mort laissant derrière lui, une mère meurtrie, et une sœur inconsolable Il est mort entre le banditisme des agents de la Transtu, et la nonchalance et la négligence fautive des cadres de l'hôpital. La vieille mère pleure de chagrin, et la jeune sœur pleure de dépit et vaincue par un sentiment d'impuissance face à l'hégémonie de la Transtu qui a assuré une défense en béton pour ses agents, et devant la toute puissance des cadres de l'hôpital qui tuent par négligence et qui ne risquent pas de se faire inquiéter.