Le PDG de la Société Tunisienne d'électricité et du Gaz (STEG) Moncef Harrabi a fait savoir, mardi, que la société s'est trouvée contrainte de couper l'électricité à une entreprise publique opérant dans le secteur du transport, sans dévoiler son identité. "La Steg est aujourd'hui contrainte d'appliquer la loi et de couper le courant électrique même aux entreprises publiques refusant de régler leurs factures ", a-t-il expliqué dans une déclaration à l'agence TAP, en marge de la première "Rencontre des retraités de la STEG". Le responsable a aussi indiqué que les impayés de la STEG auprès de ses clients s'élèvent à plus de 1000 millions de dinars, dont la moitié revient aux ménages. Harrabi a aussi reconnu l'existence de quelques problématiques dans l'application des opérations de coupure, citant à titre d'exemple, la coupure par erreur, du courant électrique sur certaines écoles primaires et lycées secondaires.