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Faut-il remettre les compteurs à zéro ?
STEG
Publié dans La Presse de Tunisie le 06 - 02 - 2016

C'est le désamour entre la Steg et ses clients pour cause de factures impayées. Les clients se plaignent du manque de transparence de la facture d'électricité et de gaz.
On ne compte plus le nombre de citoyens surpris, à la réception de factures portant sur des montants astronomiques qui peuvent atteindre les 3 mille dinars. La Société tunisienne de l'électricité et du gaz (Steg), qui est le seul et unique fournisseur en énergie pour les besoins en électricité d'éclairage et gaz de combustion de la population, se défend en accusant certains de ses clients de ne pas surveiller leur consommation de gaz et d'électricité.
Bien avant la révolution et surtout après janvier 2011, il y a eu un certain laxisme de la part de la Steg qui trouve son explication dans les protestations, les mouvements sociaux et surtout l'instabilité du pays.
Les impayés auprès des clients : ménages et petites entreprises privées, d'une part, et secteur public : des collectivités locales, administrations et sociétés nationales, d'autre part, se sont accumulés à tel point qu'ils ont atteint des sommes faramineuses que la Steg tient absolument à récupérer en pratiquant des échelonnements de paiements.
Accumulations des impayés
Les factures impayées s'élèvent, en 2015 à 776 millions de dinars (MD) contre 172 MD en 2010, selon Mongi Bousbiâ, directeur à la Steg. 66% des impayés reviennent à des particuliers dont 53% aux ménages, alors que les institutions publiques ne représentent que 33%. Cette question des impayés en augmentation d'année en année préoccupe la société nationale et envenime ses rapports avec sa clientèle.
Le client estime que la facture est un peu trop salée par rapport à sa consommation. Pour assurer le recouvrement de ses dus, la Steg persuade le client de porter plainte auprès de ses services avant la date de validité de la facture. Mais si le client ne règle pas sa facture, l'ultime recours pour la Steg est la coupure pure et simple du courant électrique, ce qui oblige le client à payer ses factures.
Cette pratique était envisageable avant la révolution, mais avec le climat social de troubles et d'insécurité dans le pays et notamment dans certains quartiers défavorisés, la mission de la Steg est devenue de plus en plus difficile surtout pour les agents chargés du relevé des compteurs qui sont souvent menacés, voire agressés.
Tarification élevée
Une campagne de sensibilisation engagée en 2013 par la Steg sous le slogan «Payer, aujourd'hui, pour bénéficier de l'éclairage aujourd'hui et demain», n'a pas donné visiblement beaucoup d'effet, compte tenu des impayés qui n'ont fait, au contraire, qu'augmenter. Pas d'amélioration au niveau du recouvrement malgré toutes les opérations de persuasion et de dissuasion, la clientèle trouve les tarifications élevées surtout concernant la facture estimative.
La Steg affirme que la tarification est calculée en fonction de la consommation et pour ce qui concerne le volume de la compensation, il diminue de 40% lorsque la quantité d'énergie passe à un palier supérieur.
Les couches sociales défavorisées consomment le moins d'électricité. «Mais ceux qui se plaignent d'une facture élevée peuvent effectuer eux-mêmes le contrôle puisqu'ils disposent du compteur», suggère le responsable de la Steg, ajoutant, par ailleurs, qu'il faut commencer par les équipements ménagers qui doivent être économes en énergie. Du reste, la Steg propose des facilités de paiement à ses clients, sauf que les accumulations de factures impayées alourdissent le budget des consommateurs.
La Steg distribue 22 millions de factures par an. 3% d'entre ces factures constituent des plaintes de clients dont 1% ne sont pas en infraction. La facture estimative brouille les cartes, elle est estimée selon l'historique de la moyenne de consommation pour compenser les charges. Les relevés se feront tous les trois mois au lieu de deux mois.
«Environ 800MD constituent une enveloppe importante qui permet de financer la construction d'une centrale électrique, sans recourir au moindre crédit», précise le responsable de la société. Et de conclure: «Si notre clientèle exige des améliorations au niveau des services, et pour que la société puisse se projeter dans l'avenir en développant ses prestations, il lui faudrait au moins qu'elle récupère ses dus, cela y va de sa crédibilité auprès des banques et autres établissements financiers».


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