Le directeur général de la sûreté nationale Taoufik Dabbabi, a informé officiellement le porte-parole du Front populaire qu'il faisait l'objet de menaces de mort. C'est pourquoi le ministère de l'Intérieur a décidé de lui fournir une protection sécuritaire en plus de celle de son domicile et lors de ses déplacements. Ces nouvelles menaces interviennent après les protestations ponctuées de violences contre la loi de finances qui ont éclaté dernièrement dans certaines régions du pays et soutenues par Hamma Hammami et le Front national. Le chef du gouvernement Youssef Chahed avait accusé des réseaux de corruption et le Front populaire d'incitation à la violence lors des ces manifestation émaillées d'actes de pillage et de vandalisme. On rappelle que Hamma Hammami avait fait l'objet, par le passé, de menaces similaires et avait bénéficié d'une protection rapprochée de la présidence de la République, avant qu'elle ne soit remplacée par un dispositif allégé, assuré par le ministère de l'Intérieur. Cette décision avait conduit l'épouse du leader du Front populaire, Radhia Nasraoui à observer une grève de la faim.