Par Saida Douki Dedieu Je viens d'apprendre avec une profonde douleur que je voudrais partager avec tous ceux qui l'ont connu et ceux qui n'ont pas eu ce privilège, le décès du Professeur Mohamed Halayem. Pour moi, c'était un frère quasiment charnel et surtout spirituel.Pour la psychiatrie, il était un Maître au vrai sens du terme, qui a fondé l'Ecole tunisienne de pédopsychiatrie, riche, aujourd'hui, de tant de talents. Il fut l'un des êtres les plus nobles que j'ai eu le bonheur de connaître, d'une intelligence étincelante, d'une culture sans limites, d'un humour "anglais" qui lui permettait de tout relativiser, d'une générosité totalement spontanée, d'une compassion qui le faisait communiquer sans médiation avec tous les souffrants. Je pourrais continuer longtemps à parler de lui, comme pour le maintenir encore présent parmi nous. Mais, en fait, son souvenir ne me quittera jamais. J'ai une pensée tellement attristée pour sa famille à laquelle j'adresse mes plus sincères condoléances et mes souhaits de patience ("sabr"). Il repose désormais parmi les Justes et au panthéon de ceux, pas si nombreux, qui auront bien mérité de la patrie qu'il aimait tant. Tous ses héritiers naturels et spirituels veilleront à perpétuer son admirable œuvre. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!