* * * * * * * * * * * * * * Au total 800 films ont soumissionné aux Journées Cinématographiques de Carthage (JCC) et ont été présentés aux comités qui en sélectionné 206 films de 47 pays, et seront projetés dans 23 salles cinémas, dont 4 dans les gouvernorats de l'intérieur du pays et le reste dans la capitale. Lors d'une conférence de presse tenue mercredi 17 octobre 2018, Néjib Ayed, directeur de cette édition, a évoqué le problème du surpeuplement à chaque session dénoncé par fans du septième art et les fidèles des JCC, soulignant qu'un certain nombre de mesures ont été prises pour éviter la surpopulation. La plus importante de ces mesures est la création de 41 points de vente de billets, contre 32 l'année dernière; 10 points de vente seront concentrés dans la rue Habib Bourguiba et 5 autres dans différents centres de poste de la capitale, notant que les prix de l'année dernière fixés à 3 dinars ont été maintenus ainsi qu'une réduction de 50% pour les étudiants. Dans le même contexte, Ayed a déclaré que 30% des billets seront vendus à distance via Internet et qu'il n'était pas possible pour une personne d'acheter plus de trois billets pour un film. Il a précisé que la vente des billets sera arrêtée avant le début du film, dans un délai d'une heure ou plus, afin d'assurer un bon déroulement de cette manifestation et éviter les problèmes que rencontre public lors des précédentes éditions. En ce qui concerne les invités des JCC, le directeur a indiqué qu'environ 135 artistes viendront suivre cet événement, dont 40 artistes étrangers, dont les plus célèbres noms arabes, particulièrement de Syrie, Abed Fahed, Abdel Moneim Ameiri et Amal Arafa, ainsi que plusieurs autres célébrités. Au niveau les pays honorés, Ayed a déclaré que le choix de cette année a été porté sur l'Irak, le Sénégal, l'Inde et le Brésil, soulignant que les JCC étaient essentiellement un festival arabo-africain et que cette édition est un retour aux principes du festival en plus de l'abandon de tous les aspects glamour. L'ouverture des JCC aura lieu le 3 novembre, avec le film marocain “Apatride” de Nargis Najjar, qui traite principalement de certaines questions humanitaires liées au Maghreb.