Au cours d'une conférence de presse donnée, ce mardi, par un certain nombre de leaders du parti Nidaa Tounes, dont le secrétaire général, Slim Riahi, ce dernier a accusé le chef du gouvernement, Youssef Chahed de mener un putsch contre la légitimité électorale et la volonté des électeurs. Slim Riahi a expliqué que le mouvement de protestation organisé devant le siège de Nidaa Tounes, ce weekend était organisé et supervisé par Youssef Chahed, en personne, depuis, Dar Adhiyafa, en compagnie de trois ou quatre autres individus. Le but étant, d'investir le siège du parti, d'en prendre possession, et de faire venir Youssef Chahed en le désignant comme président du parti. Et ce qui est, encore, plus grave, a ajouté Riahi, c'est que la suite de ce coup d'Etat sur la parti, allait se poursuivre pour renverser, sur le président BCE, en s'appuyant sur un pseudo texte constitutionnel, pour le destituer, et aller vers des élections anticipées. Il s'agit donc bien, a ajouté Riahi, d'un coup d'Etat en bonne et due forme, mais qui est orchestré de façon machiavélique. Slim Riahi a expliqué que l'échec de leur tentative de s'emparer du parti, le 3 novembre, les a poussés à accélérer le remaniement, qui ne devait être annoncé qu'après le retour de Chahed de la Mauritanie, car al conférence de presse de ce jour, allait leur compliquer la tache, en dévoilant les dessous de la situation. C'est ce qui a poussé la direction de Nidaa Tounes, à déposer une plainte, en justice pour tentative d'atteinte à la sûreté de l'Etat, vu que le complot visait le parti au pouvoir. C'est dans cet esprit, a ajouté Riahi, qu'il n'est plus question de continuer de cette façon, jusqu'à octobre 2019, et qu'il est probable d'aller voir du côté des prérogatives du président de la République, pour décider des élections anticipées avec dissolution de l'ARP, ou, alors, aller vers le sens de mettre en place un gouvernement de compétence, à condition que tous les partis politiques s'en retirent, pour s'occuper à préparer leurs campagnes pour 2019.