Ces termes sont venus de la bouche, même, d'un des représentants du parti islamiste d'Ennhdha, à l'ARP, Mohsen Soudani, qui a pris la parole, lors de la séance d'hier, lundi, d'audition des ministres de l'intérieur et de la justice, pour avertir ceux qui veulent incriminer Ennahdha dans les affaires des assassinats politiques, qu'ils n'en récolteront que des remords, leur rappelant que, d'une façon u d'une autre, toux ceux qui ont approché Ennahdha pour la contrer, sont morts, d'une façon ou d'une autre. Un discours d'Ennahdha qui se fait, de jour en jour, plus dur et plus menaçant, que certains ont tendance à expliquer par une sorte d'arrogance du parti qui prend conscience de son poids, sur la scène politique. Mais un discours qui pourrait s'expliquer, aussi, par le désarroi qui s'est emparé de la direction d'Ennahdha, pressée de toutes parts par des accusations de plus en plus insistantes et qui seraient étayées par des preuves, ce qui aurait eu tendance à faire perdre aux leaders et membres de ce parti leur self contrôle, et les aurait poussés dans les méandres du langage agressif et menaçant, laissant deviner leur vraie nature qu'ils ont pris tant de mal à dissimuler, sous un aspect moderne et un discours mielleux, mais qui réapparait à la faveur de la moindre alerte et au moindre stress qui les touche.