Notre aspirant Macron tunisien, qui a bâti sa com en parallèle avec le parcours politique météorique et fulgurant du jeune Manu, doit craindre que l'affaire des gilets jaunes ne lui fasse prendre une veste ou un « kabout », pour adopter nos délicieuses expressions locales. Ce qui, il faut l'avouer, serait un comble pour un parti composé essentiellement de retourneurs de vestes. Surtout que ce parallèle avec Emanuel est plutôt cousu de fil blanc, car en dehors de l'âge, (les deux ayant soufflé à peu près le même nombre de petites bougies sur leurs jolis gâteaux d'anniversaires), leurs niveaux d'études, parcours scolaires et politiques, choix personnels et matrimoniaux n'ont pour ainsi dire pas le moindre point commun. Sans parler de leurs manières respectives de gérer les conflits. La fermeté intransigeante d'Emanuel Macron n'ayant d'égale que la promptitude de Youssef Chahed à céder aux caprices les plus loufoques des manifestants. Il est à parier, que la brillante équipe de communication qui entoure notre très populaire jeune premier ministre, (qui a eu entre autres, l'idée de génie et tellement attendrissante de se faire conduire au parlement, dans la très mignonne petite Wallys), s'empressera de gommer toute trace de “macronisme” dans le mouvement Gojo si l'affaire des gilets jaunes met Manu à nu.