L'ex-ambassadeur US à Tunis, Jacob Walles, a déclaré lors d'un symposium tenu récemment à Washington, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, que du temps où il était en poste à Tunis, il lui a été donné de constater de façon indéniable que la Troïka qui dirigeait le pays les années 2012 et 2013, a été, pour le moins, trop complaisante envers les groupuscules terroristes. Ce qui a, alors, favorisé la pullulation des camps d'entrainement, les activités « de prédication » au grand jour des organisations classées comme terroristes, comme ils ont fermé les yeux, pour ne pas dire favorisé, l'envoi de terroristes tunisiens vers la Libye ou la Syrie. Walles ajouté que cette équipe, alors, au pouvoir a promulgué une loi d'amnistie générale qui a permis de relâcher dans la nature des centaines de dangereux terroristes qui croupissaient dans les prisons tunisiennes et qui sont immédiatement, allés renforcer les rangs des combattants dans les foyers de tension. Walles a ajouté que ce n'est qu'en 2013 quand les groupes armés ont commencé à opérer à l'intérieur du pays, avec, notamment des assassinats politiques, que les autorités ont été dans l'obligation de laisser le pouvoir à un gouvernement de technocrates. Mais, a-t-il ajouté, le mal était déjà fait !