L'ex-président provisoire de la République Moncef Marzouki a réitéré, hier dimanche, an marge du congrès de son parti à Bizerte, sa crainte par rapport a une très probable falsification des prochaines élections. Exactement comme cela s'est passé en 2014, a-t-il ajouté, affirmant que sa plainte à ce sujet n'a, toujours, pas été examinée par la justice. Avec cette fixation sur les résultats des élections et les accusations prématurées et infondées de falsification des résultats, Marzouki est, comme à son accoutumée, en train d'attiser la haine et de diviser les tunisiens. Puisqu'il a assuré, à cette occasion, que la partie se déroule, maintenant, entre les partis démocrates et libéraux qui respectent la révolution et la constitution qui en a découlé, et les partis « minoritaires » issus de l'ancien RCD, au financement louche, et qui cherchent à faire revenir l'ancien régime. Un discours qui n'arrive pas à cacher l'absence de vrai programme de ce courant et qui monte toute sa stratégie électorale sur la création d'une hantise et d'une peur chez les citoyens du retour de l'ancien régime. Une stratégie qui risque d'enflammer le pays, juste après les élections, car il semble que Marzouki va tout faire pour « gâcher la fête » et contester les résultats, au risque de faire plonger, une partie du pays dans le chaos total, pour servir ses intérêts et ses rêves de retourner à Carthage.