Suite à notre article intitulé “un poisson meurtrier de la Mer Rouge pénètre pour la première fois dans les eaux territoriales“, le Ministère de l'Agriculture et de l'Environnement a annoncé que le poisson «lagocephalus sceleratus » qui a été trouvé dernièrement le long des cotes d'Ajim (gouvernorat de Médenine) est un poisson toxique, ne provoquant pas la mort. Le ministère a ajouté que “Cette variété de poissons s'est propagée dans la région Est de la Méditerranée pour arriver en Tunisie ou l'environnement marin semble lui convenir”. Parmi les propriétés de ce poisson, sa forte propagation géographique, sachant qu'il vit dans la plupart des océans et mers. Son volume peut atteindre 3,2 kg et sa longueur dépasse les 60 centimètres. Les informations portant sur la présence de ce poisson, le long des cotes tunisiennes, ont provoqué la frayeur des citoyens, sensibles aux propos rapportés concernant les conséquences mortelles de la consommation du «lagocephalus sceleratus». Le directeur général de la pêche et de l'aquaculture au ministère de l'Agriculture et de l'Environnement a affirmé, que jusqu'à maintenant, un seul poisson a été découvert au niveau des côtes tunisiennes. Son poids est de 2,4 kg et sa longueur atteint 55 centimètres. Par ailleurs, aucun cas d'intoxication n'a été observé parmi les citoyens. Ce poisson est connu dans les milieux des pêcheurs sous plusieurs appellations, tels que “poisson coffre”, “poisson lapin» ou encore «Bouchkara». Cet animal aquatique a quatre dents aigues capables de déchiqueter les filets. Le “lagocephalus Sceleratus” se caractérise par sa couleur grise foncée, au niveau du haut du dos, et blanche au bas avec des stries épineuses sur l'abdomen. Ce poisson renferme dans ses viscères et sa peau une neurotoxique. Sa consommation provoque des complications qui diffèrent d'une personne à une autre et selon les quantités absorbées mais sans provoquer le décès. Le ministère avait déjà mis en garde les pêcheurs contre la pêche de ce poisson, les appelant à la nécessité de le redéposer dans la mer au cas il est saisi dans leurs filets. Le ministère a également recommandé aux commerçants de ne pas le commercialiser. Il a en outre diffusé des bulletins de météo marine à tous les ports, services régionaux de la pêche et directions marines pour mettre en garde les pêcheurs et les citoyens contre la consommation de ce poisson toxique. Source: TAP +Communiqué + www.discoverlife.org