Le refus de signer le projet de loi relatif à la cour constitutionnelle par le président de la République, et surtout, la cause principale pour sur laquelle il s'est reposé pour rejeter cette proposition, a pris tout le monde de court et leur a coupé le souffle. Ils se sont, en effet, rendus compte de l'énormité de la situation dans laquelle ils se sont mis, et ont mis tout le pays. Kaïs Saïed a, en effet, fait remarquer au Cheikh que l'ARP a, et de très loin, dépassé les délais constitutionnels pour la mise en place de cette cour. Il a rappelé, par ailleurs, qu'il avait juré devant leur assemblée qu'il fera tout pour respecter cette constitution qu'ils ont, eux-mêmes rédigée, et qu'il ont qualifiée de meilleure constitution du monde et de tous les temps. Cette constitution ou champ de mine, stipule, en effet, dans son article 148, que la cour constitutionnelle doit être constituée et mise en place, au plus tard, une année après l'élection de l'ARP. Cette assemblée ayant été élue en 2014, la cour constitutionnelle devait être finalisée en 2015. Et, maintenant, on est en 2021, et il est trop tard pour le faire, sans bafouer cet article de la constitution. Ce que Kaïs Saïed refuse catégoriquement. Il n'y a, donc, pas de solution ! A moins que... Le solution qui pourrait être envisagée est celle de modifier ce satané article 148 de la constitution. Oui... Mais ! Car, là aussi, les lumières de l'assemblée constitutionnelle se sont entravé le mouvement, et ont créé un autre blocage, et en connaissance de cause, puisqu'avant de rédiger l'article 148, ils ont oublié qu'ils se sont concocté un autre piège, dans l'article 144, qui stipule, justement, qu'aucune modification ne pourrait être introduite sur la constitution, sans l'aval de la... Cour constitutionnelle ! Ah... Zut !! Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!