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Mandat d'arrêt de la CPI : Poutine devra décevoir ses fans…
Publié dans Tunisie Numérique le 26 - 04 - 2023

Aux yeux de la communauté internationale le président russe, Vladimir Poutine, est un criminel de guerre, traqué par la Cour pénale internationale (CPI). Ses soutiens de par le monde peuvent dire ce qu'ils veulent, ils peuvent même faire valoir des arguments très valables du genre pourquoi pas Georges Bush – pour les horreurs des guerres en Afghanistan et en Irak – Nicolas Sarkozy – pour les ratés sanglants de la Révolutionne libyenne -, etc. Le fait est que les crimes indéniables des autres ne gomment pas ceux de Poutine, bien documentés et qui l'empêcheront de se balader à travers la planète comme il le faisait avant d'avoir eu l'idée funeste de s'installer chez sa voisine, l'Ukraine. Quelle que soit l'issue de la guerre les gros ennuis du maître du Kremlin sont déjà là.
Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) préparent leur grand rendez-vous du mois d'août prochain, et c'est l'Afrique du Sud qui organisera cette méga rencontre. Théoriquement ces pays seront représentés par leurs plus hauts dirigeants, que sont les chefs d'Etat. Donc en principe Poutine y sera, aux côtés de ses homologues. Sauf que le Brésil est membre de la CPI, ce qui l'oblige à arrêter le maître du Kremlin dès qu'il y mettra les pieds…
Que feront les autorités locales ? C'est le débat qui agite en ce moment le pays et montera crescendo dans les prochaines semaines. Ce sera la toute première épreuve pour le mandat d'arrêt de la CPI qui s'est abattu sur le président russe le 17 mars dernier, pour crime de guerre de «déportation» d'enfants ukrainiens.
Le week-end dernier le président sud-africain Cyril Ramaphosa a dit devant la presse, au terme d'une visite du président finlandais Sauli Niinistö, que «le parti au pouvoir a tranché, estimant prudent que l'Afrique du Sud se retire de la CPI». Dans la foulée il a ajouté que l'arrestation de Poutine est «à l'étude», ce qui épaissit la confusion et l'embarras ambiants.
Ramaphosa a tenu ces propos après une réunion du parti au pouvoir, l'ANC (Congrès national africain). "Vladimir Poutine peut venir à tout moment dans ce pays», avait affirmé le secrétaire général de l'ANC Fikile Mbalula. «La CPI ne sert pas les intérêts de tous, mais ceux de quelques-uns», avait-il asséné.
Pourtant la musique a été toute autre hier mardi 25 avril dans la soirée, la présidence sud-africaine a tourné casaque en déclarant que le pays ne claquera pas la porte de la CPI. On ne sait pas si entre temps il y a eu la pression des alliés occidentaux, le fait est que le cabinet de Ramaphosa argue une «erreur» de communication de la part du parti au pouvoir. «La présidence souhaite clarifier le fait que l'Afrique du Sud reste signataire du Statut de Rome (…). Cette clarification fait suite à un commentaire erroné lors d'une conférence de presse de l'ANC», a dit la présidence.
Fin des débats ? Rien n'est moins sûr dans un pays qui nous a habitué à des revirements spectaculaires. Rappelons qu'en 2016 l'Afrique du Sud a été prise par les mêmes convulsions, suite à la visite de l'ancien président soudanais Omar el-Béchir, lui aussi sous le coup d'un mandat d'arrêt de la CPI. Pretoria avait refusé de l'arrêter et le pouvoir en place en avait conclu que la solution était le retrait de la CPI. Il n'en a rien été.
Même si l'Afrique du Sud voulait effectivement se retirer de la CPI pour avoir les coudées franches et accueillir Poutine à sa guise la procédure est très longue et fastidieuse, plus d'un an. Dans tous les cas l'équation reste entière. Comment sortir de cet imbroglio ? Il est très probable que Poutine ne fera pas le déplacement. Il sera très content que Pretoria le prie de ne pas venir pour ne pas offrir au monde le même spectacle qu'en 2016…
Le cas Omar el-Béchir a été digéré par la communauté internationale, mais Poutine c'est une toute autre dimension. L'Afrique du Sud a beau être la deuxième puissance économique du continent elle n'en a pas moins des problèmes sociaux criants qui font que le pays est incapable du supporter la colère – sanctions économiques et financières – des Occidentaux. Donc la sagesse l'emportera, Poutine ne viendra pas…
Comme la sagesse l'a emporté quand le président russe a annulé son voyage chez son ami turc pour y inaugurer une centrale nucléaire, ce jeudi 27 avril. Poutine a beau dire qu'il se moque royalement de la communauté internationale, des mandats de la CPI et tout le toutim, le fait est que l'étau se resserre autour des autorités russes. Leurs avions ne se posent sur les tarmacs occidentaux que pour ramener des diplomates expulsés.
Que dire des mésaventures du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui a eu son visa pour New York au tout dernier moment. Par ailleurs les Américains ont fait payer à Moscou l'arrestation du correspondant du Wall Street Journal en refusant le visa aux journalistes qui accompagnaient Lavrov. Les deux pays en sont là et les choses ne s'arrangeront pas tant que Poutine martyrisera l'Ukraine…

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