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France : Des policiers partout pour que Macron puisse sortir, le pays va mal…
Publié dans Tunisie Numérique le 04 - 05 - 2023

C'est comme ça à chaque fois qu'il met le nez dehors : le président Emmanuel Macron est accueilli par des manifestations très bruyantes, en signe de protestation contre le passage en force sur la réforme des retraites. Ce sera aussi le cas ce jeudi 4 mai à Saintes, en Charente-Maritime, où le chef de l'Etat se rend pour exposer les grandes lignes de sa réforme du lycée professionnel.
La police ne réglera pas tout
La préfecture du département a fait ce qu'il peut en interdisant toute «manifestation» et «attroupement» aux abords de l'établissement qui accueille Macron. Le préfet Nicolas Basselier argue le souci d'éviter des «troubles à l'ordre public» après le battage sur les réseaux sociaux de «groupes radicaux de la Charente-Maritime et des départements voisins»…
Il parle aussi d'un risque encore plus sérieux après qu'un individu a balancé sur Facebook qu'il va «emmener (sic) un fusil à lunette avec des munitions» pour s'en prendre au président de la République, annoncé vers 11 h 45 au lycée technologique et professionnel Bernard Palissy de Saintes.
En dépit de l'interdiction formelle de manifester et de l'armada de policiers qui veillent au grain les opposants à la réforme des retraites sont déterminés à chahuter le chef de l'Etat. Les fameuses casseroles ont fait le déplacement pour un concert dont Macron se passerait bien. Même les fumigènes sont de la partie, comme lors des visites présidentielles à Ganges, dans l'Hérault ou Sélestat, dans le Bas-Rhin.
Les manifestants de ce jeudi arborent les couleurs de la CGT ou de La France insoumise (LFI), les adversaires les plus coriaces du gouvernement. On a vu ce jeudi des pancartes qui disent «Macron destitution » ou encore «Le personnel des lycées professionnels en colère». Et puis il y a la furie des syndicats suite à l'interdiction de manifester…
«Ça me choque, ce n'est pas normal», a dit sur BFMTV Laurent Berger, secrétaire général de la première centrale syndicale du pays, la CFDT. Le Snes-FSU de Charente-Maritime a réagi ironiquement sur Twitter : «Le flipomètre est à combien pour prévoir un tel "périmètre" d'interdiction sur Saintes ? Vous ne voulez pas directement nous envoyer sur l'île de Ré ?»
Le cocktail explosif : Climat social pourri + climat politique délétère
On en est là, un climat social extrêmement tendu et ce n'est pas près de se calmer avec la 14e journée de mobilisation contre le gouvernement, le 6 juin prochain. A cela s'ajoute un climat politique délétère, avec des échanges musclés entre le pouvoir et ses opposants. Macron et la Première ministre Elisabeth Borne s'en sont vertement pris, en Conseil des ministres, aux troupes de Jean-Luc Mélenchon. La LFI fait "la courte échelle" au Rassemblement national (RN) et "les factieux nourrissent les factions", a asséné le chef de l'Etat…
Le gouvernement n'a pas digéré le silence des élus de gauche suite aux actes de violence perpétrés par certains manifestants radicaux sur les policiers. Comme on pouvait s'y attendre Mélenchon et compagnie ont répliqué sévèrement en accusant Macron de bâtir une "pyramide humaine" à l'extrême droite. Les députés de gauche ont même déterré le passif de la majorité : "La macronie a voté pour deux vice-présidents RN (à l'Assemblée nationale, NDLR), Darmanin trouve Le Pen trop molle, Dussopt la trouve 'plus républicaine que beaucoup d'autres', Le Maire parle comme le RN sur les aides sociales..."
Même tonalité chez l'élue Danièle Obono : "Qui est au pouvoir depuis 6 ans? Qui mène une politique de régressions sociales, autoritaire, liberticide et climaticide? (…) LFI? Non, la macronie. CQFD", a-t-elle tweeté.
Ugo Bernalicis et Hadrien Clouet en ont remis une bonne louche avec un article du journal Le Monde qui évoquait l'entrée du RN dans la commission de la défense de l'Assemblée et la délégation parlementaire au renseignement. Des tweets rediffusés par Mélenchon et la présidente du groupe LFI à l'Assemblée Mathilde Panot.
"Pompier-pyromane!", a lâché le député LFI du Nord Adrien Quatennens. "Pour empêcher l'extrême-droite, il faut chasser du pouvoir les libéraux!", a-t-il ajouté.
Le député Bastien Lachaud embraye : "Pas un seul jour (d'apaisement) sans une nouvelle bêtise. La post-vérité du régime macroniste. Dans notre réalité, le résultat de 5 ans de macronisme, c'est une autoroute pour le RN et le tapis rouge à l'Assemblée".
Le 26 avril dernier la Première ministre a multiplié les gages pour "vendre" les 100 jours d'apaisement décrétés par Macron. De toute évidence les sorties du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin démontrent que la majorité n'est pas du tout dans l'état d'esprit de l'apaisement mais plutôt du combat, l'opposition aussi. La France ne va pas du tout dans la bonne direction…

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