Onze supporters marocains ont été arrêtés dimanche à la suite d'actes de violences commis à l'aéroport de Tunis-Carthage après le match de football entre l'Espérance et le Widad de Casablanca, a indiqué Hichem Meddeb, représentant du ministère de l'intérieur. Lors de la rencontre périodique de la cellule de communication du Premier ministère avec les médias,hier, mardi 15 novembre 2011, Meddeb a précisé qu'une partie de supporters a endommagé certaines installations et ont agressé un agent de sécurité, une ouvrière et un fonctionnaire de la société Tunisair, précisant que ce groupe d'individus ne représente pas le peuple marocain frère auquel le peuple tunisien voue un grand respect. Il a fait remarquer que le match de la finale retour de la ligue des champions d'Afrique de football qui a opposé samedi à Radès l'espérance de Tunis au Widad Casablanca s'est déroulé dans de bonnes conditions sécuritaires après que des mesures préventives aient été prises en vue de préserver la sécurité du public estimé à 50 000 spectateurs. Il a rappelé que les supporters marocains ont été escortés à leur arrivée jusqu'à leurs lieux de résidence puis au stade le jour du match. Il a ajouté que les supporters des deux clubs ont été séparés à l'intérieur du stade à travers un espace de sécurité assez vaste. Il a également fait observer que les forces de l'ordre n'ont pas répondu aux provocations du public du Widad Casablanca qui a lancé des bouteilles d'eau et des fumigènes sur le public installés à l'enceinte inférieure du stade ainsi que sur les agents de la sécurité. Meddeb, a aussi indiqué qu'à la fin du match un groupe de supporters marocains ont tenté d'envahir la partie des gradins réservés aux supporters de l'espérance de Tunis mais ils ont été empêchés par les forces de l'ordre qui ont du utiliser les gaz lacrymogènes. Ce même groupe de supporters a néanmoins agressé un haut responsable de la police, lui causant une fracture. S'agissant de la situation sécuritaire générale, Meddeb a indiqué que 42 mille personnes ont été arrêtées depuis le démarrage des campagnes sécuritaires et qui se sont intensifiées lors des élections de la Constituante. Il a fait état d'une amélioration de la situation sécuritaire au cours des derniers. Au sujet des événements qui ont eu lieu, lundi, à Jendouba, le représentant du ministère de l'Intérieur a indiqué que quelque 150 personnes ont bloqué la route principale n° 17 reliant la délégation de Jendouba-nord à la délégation de Fernana, brûlé des pneus et agressé les agents de la protection civile, sur fond de revendications sociales et d'emploi, ce qui a nécessité une intervention pour la réouverture de la route.