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France : De "Retourne en Afrique" jeté à un député à "Ne joue pas ta racaille", Où est le "Cordon sanitaire" de Chirac face à Le Pen en 2002?
Publié dans Tunisie Numérique le 16 - 10 - 2023

Quand on vous disait que la France file du mauvais coton. Et même cette expression est faible au regard de cette xénophobie décomplexée et assumée publiquement. Ils ne s'en cachent même plus, n'en ont plus honte. Le racisme est même devenu tendance au "pays des droits de l'Homme". L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy n'a pas fait du bien à la France, de toute évidence. Avant lui il y a eu son mentor feu Charles Pasqua et Jean-Pierre Chevènement, mais dans une moindre mesure pour ce dernier. Tous furent ministres de l'Intérieur. Et maintenant leurs dignes héritiers éclosent : la droite – les Républicains – d'Eric Ciotti et pire le Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen et de son poulain Jordan Bardella, jeune (à peine 28 ans) mais qui a déjà tous les codes du parfait extrémiste fréquentable. L'avenir de la doxa xénophobe est assuré mais pas celui de la France qu'on aime.
Depuis l'apologie de l'Algérie française on ne les tient plus
Le RN, encore lui, toujours lui. Son armada de 89 députés, sous la houlette de la Marine Le Pen new-look, avait donné le ton dès son baptême de feu à l'Assemblée nationale en faisant l'apologie de l'Algérie française. Et depuis on ne les tient plus. Ils sont complètement déchaînés dans un pays amorphe et complaisant – à part le peu qui reste de la gauche – où les idées les plus nauséeuses ont bien infusé ces dernières années. La déconfiture des idéaux de la République – Liberté, égalité, fraternité – est telle qu'un élu RN a osé jeter à la face d'un collègue "Retourne en Afrique". Le seul tort de Carlos Martens Bilongo a été de pointer l'inhumanité des Européens, qui refusaient de laisser accoster un navire qui avait sauvé des centaines de migrants.
A l'arrivée le député RN qui a débité ces horreurs s'en est tiré avec une petite tape sur les mains : Une exclusion de quelques jours du Parlement. Et que risque cet autre député – du même bord -, Laurent Jacobelli, qui a sorti un chapelet d'insultes et de menaces à connotation raciste en direction d'un collègue d'origine algérienne, Belkhir Belhaddad ? Pas grand-chose. Pourtant les faits sont clairement établis : "Ne joue pas ta racaille, reste poli d'accord ! Je vais foutre le bordel chez toi" (en parlant de la circonscription de Belhaddad que visitait le porte-parole du gouvernement Olivier Véran), a signé Jacobelli. Pour l'exemplarité vis-à-vis de la jeunesse et du vivre-ensemble on repassera.
Belhaddad a réagi sur son compte Twitter en soulignant que "Que sous le vernis du RN, la violence de l'extrême droite est toujours présente !". Il a joint à sa publication un communiqué de presse de haut vol pour rappeler ce qui ne devrait être dit et toléré dans une République digne de ce nom, pour rappeler qu'un représentant de la nation ne peut pas descendre à un certain niveau, que c'est un poison pour la démocratie. Mais est-ce que le bons sens a encore droit de cité au "pays des droits de l'Homme" ? Il est permis de se poser la question…
Mélenchon et De Villepin, "les Derniers des Mohicans"…
Il est permis de se la poser quand le président des députés de la droite, Olivier Marleix, ose asséner publiquement, sans qu'aucun élément factuel n'étaye ses propos, que les punaises de lit seraient le fait des migrants et réfugiés. Marleix n'est pas n'importe qui en France. Et pourtant même lui s'est autorisé à descendre aussi bas, à se rouler dans la fange, par conviction, par visée électoraliste à quelques mois des élections européennes ou que sais-je encore. Le fait est que le crime contre les valeurs de la République a été commis, au vu et au su de tous, par un haut représentant de la nation.
Ainsi va la France des Le Pen et dont va hériter Bardella. La chose est actée au point que des policiers prennent des selfies avec le jeune président du RN. En 2002 l'écrasante majorité des Français, avec à leur tête le regretté Jacques Chirac, s'était dressée comme un seul homme pour barrer la route au sacre du Front national de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour de la présidentielle. "Cordon sanitaire" disait-on à l'époque au nom de l'honneur de la France…
Cet idéal a fait long feu et est devenu complètement inopérant, complètement désuet. Plus personne n'en parle. Par contre les promoteurs de la haine raciale eux parlent, de plus en plus. La République se meurt et tout ce qu'on voit et entend la tue chaque jour un peu plus. Le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon et l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin font ce qu'ils peuvent, mais c'est bien peu face à la déferlante de la haine bête et aveugle.

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