Annulation de la mise à disposition syndicale : une décision qui divise    La Tunisie dénonce la « vision d'un grand Israël » et la violation de la souveraineté arabe    Taekwondo Astana 2025 : sept médailles dont cinq en or pour les champions tunisiens    Le ministre des Affaires étrangères reçoit les lettres de créance de la nouvelle ambassadrice du Danemark    Depuis sa cellule, Saloua Ghrissa dénonce la répression visant la société civile    L'UGTT réagit à la décision de la Kasbah : une circulaire hors du temps !    Foot-ES Zarzis: l'attaquant nigérian Stanley Oguh en renfort    Météo: pluie et cellules orageuses attendues dans le centre et le sud    Le ministère de la Défense prépare une hausse des indemnités militaires    Défis du Chott 2025 : Quand le sport devient moteur touristique    USA: Mélania Trump menace de poursuivre le fils de Joe Biden    La Tunisie, meilleure en Afrique en matière de couverture électrique, selon Hichem Mansour    13 morts et 21 cas de cécité après la consommation d'alcool frelaté au Koweït    Turquie: plus de 410 000 Syriens sont retournés volontairement dans leur pays depuis la chute du régime d'Al-Assad    Soudan: le choléra a décimé 40 personnes en seulement une semaine    Municipalité du bardo: les habitants peuvent profiter de l'amnistie fiscale pour l'année 2025    Le Spatial en Tunisie : Entre nécessité stratégique et opportunité vitale    Logement universitaire : ne manque pas ton inscription !    Kasserine : hausse notable de la production de pommes    Tunisie : campagne nationale pour traquer les climatiseurs illégaux    Partage des tâches domestiques : Youssef Tarchoun clarifie ses propos    La cloche de la Bourse sonne la première cotation de la BNA Assurances    LG Channels élargit l'offre d'actualités locales et internationales de LG Electronics à travers le monde    La SFBT affiche un bénéfice semestriel en hausse de près de 10%    Tunisie-Chine : Des opportunités encore inexploitées dans le commerce et le tourisme    Extradé des USA vers la Belgique, pourquoi Nizar Trabelsi refuse de rentrer en Tunisie ?    Incendies en Espagne : appel à l'aide de l'UE et des milliers d'évacués    Les doctorants chômeurs poursuivent leur action au ministère de l'Enseignement supérieur    Décès d'un mineur tunisien dans une prison italienne    À Sejnane, Kaïs Saïed dénonce la corruption et soutient les femmes artisanes    Sofia Sadok signe son retour sur la scène de Carthage après 7 ans d'absence    Hammamet : Nabiha Karaouli chante pour la femme tunisienne et palestinienne    Le Tunisien Radhi Jaïdi nommé entraîneur du club libanais Nejmeh    Fête de la femme : 312 héroïnes tunisiennes célébrées pour leur impact    Egypte, USA et Qatar relancent la médiation pour une trêve à Gaza    Najwa Karam, Soleil de la chanson arabe signe un retour triomphal au Festival Carthage 2025    Yasser Jradi : un an après sa disparition, Tunis et Gabès lui rendent hommage    Illuminez Chaque Moment : OPPO Dévoile le Tout Nouveau Reno14 F 5G avec Photographie Flash IA et Design Sirène Irisé    De cœur à cœur, Rafik Gharbi ressuscite Aznavour dans le spectacle "Hier encore" à Boukornine    Kamel Lazaar - Fadhel Jaziri, par son exigence et sa créativité, a hissé la Tunisie au rang des grandes scènes internationales    Tunisie 13 août 2025 : Femmes, exil, climat, vieillesse... le recensement d'une rupture    Rania Toukebri : « Les missions lunaires font partie de ma vie »    Le champion du monde tunisien Ahmed Jaouadi rejoint l'Université de Floride pour préparer les JO 2028 à Los Angeles    Assassinat d'Anas Al-Sharif et les journalistes d'Al Jazeera à Gaza : la SNJT dénonce un crime contre la presse    Décès de Fadhel Jaziri    Moez Echargui, champion à Porto, lance un appel : je n'ai pas de sponsor !    Décès de Me Yadh Ammar, une illustre figure du barreau, de l'université et de la société civile    Ahmed Jaouadi : Un accueil présidentiel qui propulse vers l'excellence    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Ukraine : La dernière ruse de Poutine pour étrangler l'adversaire et tuer le rêve européen, Attention danger…
Publié dans Tunisie Numérique le 26 - 12 - 2023

C'est l'information du moment… ou plutôt la sinistre ruse de cette fin d'année : il se dit que le président russe Vladimir Poutine en aurait marre de sa guerre en Ukraine, qu'il voudrait négocier la paix pour épargner aux voisins, à ses soldats et au monde des souffrances inutiles. Le bruit a été lâché par le New York Times le week-end dernier. Pourtant le discours officiel chez le maître du Kremlin, jusqu'il y a quelques jours dans une conférence de presse, c'est "la dénazification" et "la démilitarisation" de l'Ukraine…
C'est la troisième fois que Poutine joue double
Cela ne reflète nullement l'état d'esprit de quelqu'un qui veut négocier. Pourtant d'après le journal américain Poutine manoeuvre parallèlement en coulisses et a même mandaté des intermédiaires pour aller convaincre de sa bonne foi à s'accorder avec le voisin autour d'un cessez-le-feu. Toujours selon la même source deux officiels russes et des diplomates étrangers ont confirmé l'information. Ce qui n'empêche pas Moscou de livrer une bataille féroce à Avdiïvka pour élargir ses capacités d'opération sur le terrain, comme le montre la dernière rencontre entre le président russe et son ministre de la Défense.
Le Kremlin ne corrobore pas officiellement les bruits lâchés par le New York Times, mais son porte-parole Dmitri Peskov redit à qui veut l'entendre que Poutine est disposé à négocier… si ça lui permet d'atteindre ses objectifs. Voilà, on y vient. Il faut que toute discussion se loge dans le cadre fixé par la Russie, la Paix aussi devra rentrer dans les cases déterminées par Poutine. C'est comme ça et pas autrement. C'est une drôle de conception de la négociation, me direz-vous…
Mais il y a surtout l'historique de tous les pseudos offres de dialogue faites par Moscou. Rappelons que c'est la troisième fois que le Kremlin fait mine de tendre la perche à Kiev, et à chaque fois le geste est dicté par les difficultés ou visées du moment. La première fois c'était au printemps 2022, peu après l'irruption des chars russes en Ukraine et avant que les horreurs perpétrées par l'armée russe à Boutcha ne soient exhibées devant le monde. La deuxième fois c'était il y a près d'un an, après plusieurs revers de la Russie sur le terrain.
Donc c'est la troisième fois que Moscou tend un appât au voisin qu'il martyrise depuis presque 2 ans. Alors pourquoi cette offre de paix factice alors que les cartes du moment semblent être favorables à la Russie ? On pourrait se dire à première vue que l'armée russe défend ses positions sur le terrain, que Poutine a profité des atermoiements des Occidentaux pour requinquer son industrie militaire et contourner le verrou des sanctions grâce à des Etats et intermédiaires peu scrupuleux, prêts à tout pourvu que ça rapporte. Etc.
Garder au moins les 4 régions annexées ou périr politiquement
Poutine n'est pas dupe, il sait que le flottement de l'Occident peut prendre fin à tout moment et que c'est maintenant qu'il faut dégainer la carotte de la négociation pour tenter de garder les morceaux ukrainiens qu'il a arrachés – 20% du territoire tout de même. Rappelons son objectif de départ : Mettre la main sur tout le pays, ses chars étaient même aux portes de la capitale. Les Ukrainiens, tout seuls, sans l'aide de l'Occident, lui ont infligé de lourdes pertes obligeant l'armée russe à détaler.
Poutine a donc revu ses ambitions à la baisse et se contenterait – pour le moment – des 4 régions qu'il a annexées plus ou moins entièrement. Cela suffirait à transformer un cuisant échec en une demi-victoire qu'il fera valoir dans sa campagne électorale, un scrutin factice joué d'avance sur fond de simulacre démocratique auquel personne ne croit, pas même lui. Mais pour Poutine l'enjeu est suffisamment important pour qu'il tente le coup de la négociation avec l'Ukraine afin de conserver ses gains territoriaux.
Sauf que le temps presse pour Moscou. La continuité entre son territoire et la Crimée n'est pas gravée sur le marbre, elle est disputée tous les jours, avec beaucoup de morts côté russe. Si Poutine tente de gagner la bataille psychologique en faisant croire aux Occidentaux que les carottes sont cuites pour l'Ukraine, qu'il ne sert plus à rien d'y injecter leurs milliards de dollars c'est pour geler le conflit…
Biden sait qu'il ne peut pas laisser la Russie digérer l'Ukraine, les Européens aussi
Mais il a trois problèmes : Les Ukrainiens dans leur écrasante majorité ne renonceront pas au combat pour recouvrer la totalité de leur territoire. Ensuite le cheval de Troie de Poutine au sein de l'Union européenne (UE), le Premier ministre hongrois Viktor Orban, ne bloquera pas indéfiniment le paquet de 50 milliards d'euros dévolu à l'Ukraine. Enfin il est très probable que le président américain Joe Biden trouve dès janvier 2024 un accord avec les républicains pour qu'ils lâchent l'aide de 61 milliards de dollars promise à Kiev.
Moscou a fait sa pseudo offre de paix après une séquence terrible de destruction de 5 de ses avions de combat dernier cri. On peut aussi parler des exploits de la défense aérienne ukrainienne qui empêchent la Russie de paralyser les infrastructures sensibles durant l'hiver. Donc finalement à part quelques mètres grignotés par-ci par-là la Russie n'a pas avancé de manière significative sur le terrain. Pour Poutine il est urgent d'abréger la guerre avant que débarquent les F-16 américains et d'autres systèmes anti-missiles.
Mais de l'autre côté Biden sait que la Russie ne s'arrêtera pas aux régions annexées, ne s'arrêtera pas à l'Ukraine. Donc Américains et Européens savent ce qui leur reste à faire pour sécuriser leurs propres intérêts : Aider massivement et rapidement Kiev pour obliger l'armée russe à retourner derrière ses frontières et à y rester définitivement…

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.