Les autorités libyennes ont demandé un délai supplémentaire de trois semaines pour soumettre à la Cour pénale internationale (CPI) leurs observations sur la remise de Seïf al-Islam, le fils du défunt leader Mouammar El-Kadhafi, a indiqué, lundi , un communiqué de la CPI. Les autorités libyennes justifient leur demande par “la situation sécuritaire en Libye”, en raison de laquelle elles “ne sont pas capables de respecter le délai et demandent respectueusement à la chambre d'accorder une prolongation pour une période additionnelle de trois semaines à partir du 10 janvier 2012″. Les juges de la CPI avaient demandé, le 6 décembre 2011, aux autorités libyennes de leur indiquer avant le 10 janvier “si et quand" elles avaient l'intention de leur livrer Seïf al-Islam qui a été arrêté le 19 novembre 2011 dans le sud de la Libye. La CPI avait lancé le 27 juin 2011 un mandat d'arrêt contre Seïf al-Islam, soupçonné de crimes contre l'humanité commis depuis le 15 février 2011 lors de la répression de la révolte populaire qui s'est transformée en guerre civile. Le Conseil national de transition (CNT) libyen avait informé la CPI, dans une lettre publiée le 24 novembre 2011, que la Libye souhaitait juger Seïf al-Islam.