Une démission fracassante qui ébranle Ottawa La vice-Première ministre canadienne Chrystia Freeland a créé une onde de choc en démissionnant ce lundi, révélant de profondes divisions au sein du gouvernement sur la gestion des menaces commerciales de Donald Trump. Cette décision intervient dans un contexte de tensions croissantes avec les Etats-Unis. La menace de Trump d'imposer des droits de douane de 25% fait trembler l'économie canadienne, dont 75% des exportations sont destinées aux Etats-Unis. Cette situation critique révèle la vulnérabilité du pays face à son puissant voisin du sud. Un gouvernement en pleine tourmente Des départs en cascade * Démission de Chrystia Freeland, vice-Première ministre et ministre des Finances * Départ simultané de Sean Fraser, ministre du Logement * Nomination de Dominic LeBlanc comme remplaçant Une situation financière préoccupante * Déficit de 62 milliards de dollars canadiens (15 milliards d'euros) * Dépassement de 22 milliards par rapport aux prévisions * Investissement d'urgence de 1,3 milliard pour la protection frontalière Les réactions ne se font pas attendre * Donald Trump : critique virulente sur Truth Social * Justin Trudeau : silence relatif, évoquant une "journée pas facile" * Opposition : appels à la démission du Premier ministre * Provinces : menaces de représailles, notamment de l'Ontario Perspectives politiques incertaines Les élections législatives prévues au plus tard le 20 octobre 2025 pourraient être avancées face à cette crise majeure. Selon les experts, dont Lori Turnbull de l'Université Dalhousie, cette situation place le gouvernement "dans un état de choc et de panique", remettant en question la légitimité même de Justin Trudeau. Cette crise politique survient à un moment critique pour le Canada, alors que le pays doit gérer non seulement les menaces commerciales américaines mais aussi des défis économiques internes croissants. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!