Au moins neuf personnes ont trouvé la mort, dont six combattants locaux druzes, lors de violents affrontements survenus dans la nuit de lundi à mardi à Jaramana, une localité située à l'est de la capitale syrienne, Damas. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a précisé que ces affrontements ont éclaté après l'entrée de membres des forces de sécurité syriennes dans la ville, dans un contexte de vives tensions communautaires. La communauté druze pointe la responsabilité des autorités La référence religieuse druze de Jaramana accusé les autorités syriennes de porter « l'entière responsabilité » de ces événements tragiques. La déclaration, relayée par des sources locales, reflète un climat de méfiance et de crispation communautaire qui ne cesse de s'aggraver dans plusieurs régions du pays. Un climat déjà tendu après la tragédie de la région côtière Ces violences interviennent peu après le massacre de la région côtière du nord-ouest de la Syrie, survenu un mois plus tôt, au cours duquel environ 1700 personnes ont été tuées, principalement issues de la communauté alaouite. Ce drame avait déjà ravivé les tensions confessionnelles dans un pays marqué depuis plus d'une décennie par un conflit aux multiples dimensions, dont celle, particulièrement sensible, de l'identité religieuse et communautaire. Des tirs entendus toute la nuit, une ville sous tension Des habitants de Geramana ont indiqué à l'agence France-Presse avoir entendu des tirs nourris et des explosions de projectiles dans la nuit. Au matin, les affrontements avaient perdu en intensité, mais la ville restait sous tension : les rues étaient désertes et des groupes armés continuaient à patrouiller dans plusieurs quartiers. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!