TUNIS, 22 Jan 2010 (TAP)- La Chambre Nationale des Femmes Chefs d'Entreprise (CNFCE) a tenu, vendredi, à Tunis, son assemblée générale ordinaire. Cette manifestation a été marquée par la présentation des résultats d'une étude sur les femmes chef d'entreprises (FCE). Lancée à l'initiative de la CNFCE, avec le concours du programme de modernisation de l'industrie (PMI), cette étude dresse un bilan du parcours des FCE. L'étude a ciblé la communauté des femmes d'affaires adhérentes au PMI et actives dans l'industrie et services y afférent. L'étude, qui a touché un échantillon de 96 entreprises, a été effectuée sur la base de trois critères :le secteur d'activité, l'implantation régionale et la taille de l'entreprise. Les conclusions de cette étude montrent que les entreprises gérées par des FCE sont jeunes, dynamiques et disposent d'un potentiel de développement élevé. Les FCE sont confiantes en la perspective de croissance de leurs entreprises malgré une conjoncture qu'elles qualifient de "très mauvaise". Au chapitre des points forts, l'étude cite: une productivité plus élevée, une politique de financement sage, un positionnement stratégique adapté en permanence à la conjoncture et la maîtrise des TIC. Quant aux points faibles, ils consistent en une faible adhésion aux différentes aides publiques, notamment le programme de mise à niveau, une sous-exploitation du potentiel d'exportation des FCE et l'absence de systèmes comptable et financier performants. M. Djilani, président de l'union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA) a mis en exergue, à la clôture de cette manifestation, les efforts déployés par les fCE dans le développement de l'économie nationale. Le président de la centrale patronale a signalé que la stratégie de l'investissement pour le prochain quinquennat adhérera davantage à la réalité et sera plus adaptée aux attentes des investisseurs et promoteurs potentiels dont les diplômés de supérieur.