TUNIS (TAP) - Le 4ème art est au centre de la programmation concoctée par l'Espace d'Art et de Création ''El Teatro'' à Tunis pour ce mois de février. Neuf représentations sont à l'affiche. Le programme s'ouvrira, le 9 février, avec la pièce ''Le Couffin et la Gamelle'', mise en scène par Mohamed Saber Oueslati, avec la participation de Oumeima Bahri, Asma Oueslati, Akrem Lassoued, Mehdi El Kamel, Ammar Ltifi, Mehdi El Kamel, Yacine Douira et Mohamed Saber Oueslati. Le 10 février sera présentée la pièce ''Camouflage'' de Fathi Dhibi, interprétée par Souheil Amari, Khelil Ben Jouira et Fayçal Hadhiri. L'histoire commence face à une oeuvre plastique qui représente des personnages. Allant crescendo, le spectateur découvrira les différences de ces personnages qui posent la question de l'autorité et du sens des élections. Entre art et pouvoir, de nombreuses problématiques vont voir le jour. Deux créations seront à l'affiche, le 11 février. La première oeuvre est ''Laisse-moi rêver'' mise en scène d'Intissar Issaoui. Deux employés de maintenance discutent leur vécu à chaque fois qu'ils se retrouvent. L'un deux va tomber malade et mourir à petit feu. Ce dialogue est porté par des comédiens qui réalisent aussi bien un travail d'expression corporelle que des effets sonores singuliers. L'autre pièce est ''Les cils de la terre, l'Olivier'', mise en scène de Fatma Felhi, avec la participation de Sami Ghodhbène, Iheb Jmal, Rim Hayouni, Arij Sebai et Ons Obba. Ils sont six, poussés sans aucune volonté par une obsession commune, une obsession unique. Ils ont loué une terre ''ni orientale, ni occidentale'' afin de reconstruire la patrie. La reprise des spectacles se fera, le 15 février, avec deux one-man shows : ''Vague inquiétude'' de Walid Ayadi et ''Acte sans paroles'' de Younès Magri. Le metteur en scène Wahid Ajmi proposera le 16 février son oeuvre ''A l'instant'' jouée par Moez Ben Taleb, Nour Houda et Belhadj Rhouma. Béchir et Fatma vivent en reclus à la campagne et refusent tout contact avec le monde extérieur. Leur vie s'écoule marquée par une monotonie qu'ils essaient de briser en évoquant leurs souvenirs. Justement, le passé qui resurgit va mener à la mort d'un des personnages. De son côté, Daghsni Walid revient sur la révolution tunisienne avec sa création ''Infilet'', le 17 février, interprétée par le duo Makram Sanhouri et Ameni Bellaj. Après le 14 janvier, la situation est tendue et le pays en crise. Un couple vit dans un ancien quartier. Ils sont dans l'inconnu. Tous deux ont une approche différente de la réalité. La dernière pièce est prévue, le 18 février. Il s'agit du ''Dernier soupir'', adaptation (d'après ''Lysistrata'' d'Aristophane) et mise en scène de Soumaya Bouallagui. Cette oeuvre, du genre satirique, traite de la dignité humaine.