HAMMAMET, 12 fév 2010 (TAP) - ''La promotion du patrimoine archéologique et historique'' tel est le thème de la Journée d'études organisée, vendredi, à Hammamet-Sud, à l'initiative de l'Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle, avec la participation de spécialistes tunisiens et étrangers dans le marketing culturel, de représentants d'agences de voyage et des guides touristiques. Cette journée s'inscrit dans le cadre des efforts déployés en vue de développer le tourisme culturel, à la faveur notamment de l'intégration des sites archéologiques et des monuments historiques dans les circuits touristiques dans une optique de diversification. Il s'agit également de mettre en oeuvre le plan de communication élaboré par le ministère de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine pour mieux faire connaître le patrimoine archéologique et historique tunisien à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, en prenant connaissance des expériences étrangères publiques et privées en la matière, particulièrement l'expérience du musée du Louvre en France et celle des institutions spécialisées dans la commercialisation et la promotion du patrimoine archéologique et historique. La première étape de cette action, étant une étape de concertation, a été entamée avec la journée portes ouvertes qui a eu lieu au musée archéologique de Djerba le 29 décembre 2009, la création d'une cellule de liaison au sein de l'Agence de mise en valeur du patrimoine et le renforcement de la coordination avec le ministère du tourisme pour conforter l'image culturelle rayonnante de la Tunisie. Cette journée d'études vise à établir un partenariat efficient avec toutes les parties exerçant dans le domaine du tourisme culturel dont les agences de voyage, les guides touristiques et les associations de sauvegarde des médinas. Présidant la séance inaugurale, M. Abderraouf El Basti, ministre de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine, a indiqué que la tenue de cette manifestation s'inscrit dans le droit fil d'une action ordonnée par le Président Zine El Abidine Ben Ali et qui vise à promouvoir le tourisme culturel par l'élaboration et la mise en application d'une stratégie soutenue et de longue haleine, basée sur la concertation avec les différents intervenants publics et privés et le développement de la commercialisation culturelle en recourant aux techniques modernes de communication. Le ministre a fait remarquer que le tourisme tunisien, qui connaît une progression notable et assez rapide en liaison avec le marché dans son ensemble, est appelé à relever aujourd'hui de grands défis et à faire face à une rude concurrence, où la diversification de l'offre représente la clé principale de la réussite. Or, le tourisme culturel, a-t-il dit, peut constituer, selon l'avis de tous les connaisseurs, un élément de diversification de l'offre touristique tunisienne pour favoriser un positionnement haut de gamme de la Tunisie en tant que destination avec des recettes plus substantielles. Située au coeur de la rive sud du bassin méditerranéen, la Tunisie, a expliqué le ministre, a été un carrefour de rencontres de plusieurs civilisations à commencer par la prestigieuse civilisation phénicienne, devenue punique grâce à son brassage avec la culture libyque locale. La Tunisie fut un véritable berceau où se sont croisés et mutuellement enrichis, les cultures: romaine, byzantine, arabo-musulmane, ottomane et européenne. On y trouve donc de nombreux sites d'une grande diversité et d'une grande richesse. La Tunisie à l'avant-garde des pays qui oeuvrent à la valorisation de leur patrimoine matériel et immatériel Evoquant la valorisation de ce patrimoine, M. El Basti a cité les grands projets qui sont réalisés avec le concours de la Banque Mondiale depuis 2002, comme la mise à niveau du musée de Djerba inauguré en décembre 2008 ou les travaux d'aménagement des musées de Sousse et du Bardo, du circuit touristique et culturel de la ville de Kairouan et la création d'un centre de présentation du patrimoine de cette ville. Il a cité aussi le projet de mise en valeur des sites de Dougga, de Haïdra et d'Oudhna, la route de l'eau et le circuit des Andalous. Avec ces grands projets initiés grâce aux instructions présidentielles, la Tunisie se trouve à l'avant-garde des pays qui oeuvrent à la valorisation de leur patrimoine matériel et immatériel, a-t-il souligné. Et le ministre d'ajouter: il va sans dire que pour réaliser ces projets, la communauté nationale consent des efforts soutenus et mobilise des moyens qui sont appelés à s'accroître au fur et à mesure que les fouilles progressent. Il suffit de rappeler à ce propos que le nombre des sites sur notre territoire national est estimé par les spécialistes à 30.000 en plus du fait que l'effort à fournir pour améliorer l'accueil et les prestations offertes par les sites visitables demeure très important, compte tenu des insuffisances observées, et nécessite encore plus d'investissements pour atteindre le seuil qualitatif satisfaisant. Mme Chantal Reliquet, chargée du Projet de gestion et de valorisation du patrimoine culturel tunisien à la Banque mondiale, a salué, de son côté, les efforts de la Tunisie pour la conservation de son patrimoine historique et archéologique, pour en assurer l'exploitation judicieuse dans le développement, à travers la promotion du tourisme culturel. Elle a également indiqué que les crédits alloués à la Tunisie, qui s'élèvent à plus de 40 millions de dinars, sont destinés au financement de plusieurs projets importants relatifs au renforcement de l'efficacité des institutions, à la promotion du produit culturel et à l'aménagement des sites archéologiques et des musées, à l'instar des musées de Djerba, de Sousse et du Bardo qui deviendra, après l'extension de sa salle d'exposition principale, le plus grand musée consacré à la mosaïque au monde. Cette journée d'études a comporté un ensemble d'interventions portant notamment sur l'expérience française de promotion de l'héritage archéologique et historique, l'héritage historique comme outil du développement économique et social, outre les politiques de commercialisation du produit culturel. Par ailleurs, des professionnels du secteur ont témoigné de leurs expériences relatives au marketing du tourisme culturel et du patrimoine archéologique et historique. Mme Chantal Reliquet, chargée du Projet de gestion et de valorisation du patrimoine culturel tunisien à la Banque mondiale, a salué, de son côté, les efforts de la Tunisie pour la conservation de son patrimoine historique et archéologique, pour en assurer l'exploitation judicieuse dans le développement, à travers la promotion du tourisme culturel. Elle a également indiqué que les crédits alloués à la Tunisie, qui s'élèvent à plus de 40 millions de dinars, sont destinés au financement de plusieurs projets importants relatifs au renforcement de l'efficacité des institutions, à la promotion du produit culturel et à l'aménagement des sites archéologiques et des musées, à l'instar des musées de Djerba, de Sousse et du Bardo qui deviendra, après l'extension de sa salle d'exposition principale, le plus grand musée consacré à la mosaïque au monde. Cette journée d'études a comporté un ensemble d'interventions portant notamment sur l'expérience française de promotion de l'héritage archéologique et historique, l'héritage historique comme outil du développement économique et social, outre les politiques de commercialisation du produit culturel. Par ailleurs, des professionnels du secteur ont témoigné de leurs expériences relatives au marketing du tourisme culturel et du patrimoine archéologique et historique.
Mme Chantal Reliquet, chargée du Projet de gestion et de valorisation du patrimoine culturel tunisien à la Banque mondiale, a salué, de son côté, les efforts de la Tunisie pour la conservation de son patrimoine historique et archéologique, pour en assurer l'exploitation judicieuse dans le développement, à travers la promotion du tourisme culturel. Elle a également indiqué que les crédits alloués à la Tunisie, qui s'élèvent à plus de 40 millions de dinars, sont destinés au financement de plusieurs projets importants relatifs au renforcement de l'efficacité des institutions, à la promotion du produit culturel et à l'aménagement des sites archéologiques et des musées, à l'instar des musées de Djerba, de Sousse et du Bardo qui deviendra, après l'extension de sa salle d'exposition principale, le plus grand musée consacré à la mosaïque au monde. Cette journée d'études a comporté un ensemble d'interventions portant notamment sur l'expérience française de promotion de l'héritage archéologique et historique, l'héritage historique comme outil du développement économique et social, outre les politiques de commercialisation du produit culturel. Par ailleurs, des professionnels du secteur ont témoigné de leurs expériences relatives au marketing du tourisme culturel et du patrimoine archéologique et historique.