Tweet Share TUNIS (TAP) - "La culture de la non-violence durant les changements sociaux: Travail sur soi et sur la société" est le thème d'une session de formation qui se tient du 10 au 14 mai, à l'initiative de la Fondation Pour le Futur en partenariat avec l'association "Cultivons la paix" et l'université académique libanaise de la non-violence et des droits de l'homme dans le monde arabe (AUNOHR), représentée par sa fondatrice DR Ogarit Youman. Cette formation, la première de son genre en Tunisie, réunit 26 participants de la société civile opérant dans divers domaines en provenance de toutes les régions du pays. Elle vise à sensibiliser les participants au concept fondamental de la non-violence en tant que première étape pour la construction de la personnalité de l'homme à travers des exercices pratiques permettant à chaque participant de travailler sur soi même pour pouvoir connaître l'autre. Cela dit, cette formation constitue une première étape pour la création d'un "réseau de la non violence" afin de diffuser cette culture de la paix notamment en Tunisie. Lors de la séance d'ouverture jeudi, il a été procédé à la présentation de l'association "Cultivons la paix" par son président Maher Sehli qui a relevé que cette organisation s'emploie à promouvoir et à diffuser la culture de la paix et de la non-violence qui constituent un ensemble de valeurs, d'attitudes, de comportements et de modes de vie qui préviennent les conflits en s'attaquant à leurs racines par le dialogue l'écoute et la négociation entre les individus, les groupes et les Etats, sans céder au fanatisme, à la médisance et au rejet d'autrui, et ce conformément aux principes du Manifeste rédigé par un groupe de lauréats du prix Nobel de la paix ayant bénéficié de plus de 100 millions de signatures à travers le monde. L'association, a-t-il poursuivi, oeuvre dans ce sens à travers l'éducation essentiellement, considérant que l'approche éducative devrait par ailleurs être dictée par une série d'objectifs complémentaires à savoir la promotion du développement socio-économique durable,la consécration de la communication participative et la libre circulation de l'information et des connaissances ainsi que par la mise en exergue des valeurs et pratiques de paix et de non violence dans la religion, la tradition et la culture. Prenant la parole, Mme Nabila Hamza, présidente de la Fondation Pour le Futur, a relevé que cette organisation indépendante créée en 2005 est dédiée à la promotion de la démocratie, des droits de l'homme et de l'Etat de droit, non seulement en Afrique du Nord mais aussi au Moyen-Orient. Disposant depuis 2011 du statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations Unies, la fondation dont le siège est à Amman (Jordanie) s'est fixée comme priorités d'encourager la participation de la société civile et d'associer les citoyens dans la vie publique en général et politique en particulier. Tweet Share Précédent Suivant