Tweet Share GAFSA (TAP) - Six cadres et agents de la sécurité du gouvernorat de Gafsa continuent d'observer une grève de la faim, entamée depuis lundi, pour réclamer des dommages et intérêts suite aux dégâts occasionnés à leurs maisons qui avaient été pillées et incendiées, pendant la révolution du 14 janvier, selon les déclarations de Zayed Wahada, officier de police. L'officier de police, en grève de la faim, a affirmé que les grévistes qui ont dressé une tente devant le siège du district de la sécurité nationale à Gafsa, avaient décidé de mener leur action parce qu'ils ont estimé que «leurs revendications ont été ignorées par le ministère de tutelle tant sous l'actuel gouvernement que sous le précédent». Il a ajouté qu'ils avaient adressé, dès l'année dernière, leurs dossiers à toutes les parties concernées, à l'effet des dédommagements, expliquant les dégâts qu'ils ont subis. Ces dossiers, remis à la commission d'investigation sur les malversations et la corruption, au ministère de l'intérieur, au chef du gouvernement, au président de la République et à l'assemblée nationale constituante, sont restés sans réponse, a-t-il indiqué. Les syndicats de base des forces de sécurité intérieure de Gafsa ont publié un communiqué de soutien aux grévistes de la faim dans lequel ils menacent de radicaliser le mouvement si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Tweet Share Suivant