Tweet Share TUNIS (TAP) - Le ministre de l'Intérieur Ali Laârayedh a affirmé jeudi qu'il est nécessaire d'être conscient qu'en Tunisie on est en état d'urgence avec tout ce que cela implique comme mesures pour assurer la sécurité. "La sécurité des tunisiens n'est pas négociable" a dit le ministre de l'Intérieur. "Nous allons mettre en oeuvre l'ensemble des politiques sécuritaires adoptées par la Troïka pour faire face à la violence qui cible l'Etat, les institutions, les citoyens et menace la sécurité civile et la cohabitation démocratique", a encore relevé le ministre de l'intérieur lors d'une conférence de presse. "Il ne s'agit pas d'une violation des libertés mais plutôt d'en limiter les dérives car il est difficile d'associer un état d'urgence et des libertés illimitées", a-t-il ajouté. Le ministre de l'Intérieur a aussi évoqué la loi N°4 en date de 1969 organisant les manifestations et les attroupements précisant "En cas de nécessité, nous n'hésiterons pas à appliquer toutes les dispositions contenues dans ce texte pour protéger les tunisiens et renforcer la sécurité", a-t-il dit. Commentant les communiqués des syndicats de la sécurité, le ministre a qualifié ces déclarations de discours politiques plutôt que de revendications syndicales précisant qu'elles contiennent des informations erronées. "Une circulaire sera publiée prochainement pour organiser l'action syndicale conformément aux standards internationaux ", a annoncé M. Laârayedh accusant des représentants syndicaux de violation du statut de la profession, d'indiscipline, de divulgation du secret professionnel et de servir des agendas politiques. Tweet Share Précédent Suivant