Tweet Share TOZEUR (TAP) - Des ouvriers de chantiers ont protesté, mardi devant le siège du gouvernorat de Tozeur, contre la décision du ministère de Développement régional et de la Planification, portant sur le licenciement des ouvriers de chantiers, notamment parmi ceux qui bénéficient des allocations versées aux familles à revenus limités et les travailleurs ayant un revenu fixe. Les protestataires ont affirmé à la correspondante de la TAP à Tozeur qu'ils avaient signé un engagement, au siège du gouvernorat, afin de ne plus bénéficier de l'allocation octroyée aux familles nécessiteuses et qu'en contrepartie, ils continueront à travailler dans les chantiers. Des ouvriers de chantiers occasionnels ont indiqué, de leur côté, qu'ils avaient été privés de leur droit au recrutement malgré une ancienneté de plus de 15 ans de travail. D'autres ouvriers ont appelé à tenir compte de leur situation sociale. Le secrétaire général du syndicat des travailleurs des chantiers, Zaki Belakhdhar, a affirmé à la correspondante de la TAP que 107 travailleurs ont été licenciés sans qu'on leur permette de choisir, entre conserver leur allocation ou travailler dans les chantiers, estimant que cette décision constitue une forme de licenciement abusif. De son côté, le gouverneur de Tozeur, Noureddine Kamoun, a déclaré ne pas avoir été mis au courant de l'engagement signé par les ouvriers des chantiers de la région ajoutant que cette décision sera vérifiée dans le cadre d'une commission régionale. Il a précisé que la situation des ouvriers des chantiers sera étudiée au cas par cas par le ministère de tutelle afin de leur permettre de continuer à travailler. Tweet Share Suivant