Tweet Share TUNIS (TAP) - Le long métrage documentaire tunisien "C'était mieux demain" de Hinde Boujemaa sera en lice parmi 16 films d'une dizaine de pays pour la compétition internationale officielle de la 27ème édition du Festival International du film francophone de Namur (FIFF, Belgique) qui se tient du 28 septembre au 5 octobre 2012. "C'était mieux demain" (Ya man aach) suit, dans le tumulte d'une révolution, une femme, Aïda, qui a tout à refaire et qui ne veut plus regarder en arrière. Sa vie patauge d'un quartier défavorisé à l'autre. La révolution est là. Mue d'une volonté de s'en sortir, de trouver un toit dans Tunis, elle fait fi des événements historiques qui l'entourent. Son seul but est de se reconstruire et elle est convaincue que la révolution est une bénédiction. Ce film qui s'intéresse à cette femme effrontée et déjantée et à son parcours atypique, raconte un moment de sa vie dans cet intense intervalle qu'est la révolution d'un pays (Synopsis). Diplômée en marketing à l'Institut économique de Bruxelles, Hinde Boujemaa suit une formation en scénario à Educatel-Paris. Elle collabore ensuite aux scénarios de nombreux longs métrages tunisiens. En 2008, elle signe son premier court métrage, "1144". Elle participe avec son scénario de long métrage "Sous le Paradis" au programme de formation Meda Film Développement et à l'atelier Sud Ecriture (fondé par la société de production audio-visuelle Nomadis Images). Le scénario obtient également une bourse d'aide au développement à l'Atelier de Projets des Journées Cinématographiques de Carthage 2008. "C'était mieux demai", son premier long métrage documentaire, a été projeté en sélection officielle à la 69ème Mostra de Venise. Ce film sera en lice pour les différents Bayards et Prix qui seront remis lors de la "Cérémonie des Bayards" qui aura lieu le vendredi 7 octobre au Théâtre Royal de Namur. Depuis 1986, le Festival International du Film Francophone de Namur, présidé par Olivier Gourmet, promeut et diffuse des courts métrages et des longs métrages de fiction, d'animation ou documentaires, reflets de la diversité de la Francophonie, en donnant à voir une sélection de films de l'ensemble francophone. En accueillant tous les acteurs de la création cinématographique francophone : réalisateurs, producteurs, scénaristes, comédiens, distributeurs, cet événement cinématographique se veut, selon les organisateurs, un lieu de réflexion et de rendez-vous pour les professionnels, notamment grâce aux rencontres et ateliers organisés tout au long de la semaine du festival. Tweet Share Suivant