Tweet Share MONYWA (Birmanie) (TAP) - Le chef de l'opposition birmane, Aung San Suu Kyi, va diriger une commission d'enquête chargée de faire la lumière sur la dispersion violente d'opposants à une mine de cuivre chinoise, et vérifier que le projet doit se poursuivre, selon un communiqué de la présidence. La commission sera composée de trente personnes, dont d'autres figures de l'opposition, notamment les cadres de l'organisation pro-démocratie Génération 88, Ko Ko Gyi et Min Ko Naing. Elle devra définir si le projet de Monywa (nord) "est en accord avec les normes internationales" et doit "établir la vérité" sur la dispersion violente de la manifestation cette semaine qui a fait plusieurs dizaines de blessés, selon un communiqué signé par le président Thein Sein et publié sur le site de la présidence. La commission devra aussi donner son avis sur la pertinence de "poursuivre ou non le projet de mine de cuivre et d'arrêter l'investissement étranger". Dans la nuit de mercredi à jeudi, la police avait dispersé environ 300 personnes qui exigeaient l'abandon du projet minier, dénonçant notamment l'insuffisance des indemnisations pour les saisies de terres. La mine est gérée par une société mixte formée par le groupe chinois Wanbao et la société appartenant à l'armée Myanmar Economic Holdings. Le chef de l'opposition birmane Aung San Suu Kyi, venue sur les lieux jeudi, avait réclamé des excuses sans pour autant réclamer la fermeture du site. Tweet Share Précédent Suivant