Tweet Share TUNIS (TAP) - Le gouvernement s'engage à consacrer l'intégrité et la transparence, à améliorer la gouvernance du secteur public et à mettre en place tous les mécanismes nécessaires pour lutter contre la corruption et les corrompus ainsi que pour restituer les avoirs détournés. Selon une déclaration rendue publique samedi à l'occasion de la célébration, dimanche, de la journée nationale et internationale de lutte contre la corruption, « la présidence du gouvernement mise sur toutes les parties intervenantes, en l'occurrence la société civile, l'Assemblée nationale constituante, les médias et les établissements éducatifs pour instaurer et diffuser une culture de lutte contre la corruption, d'intégrité et de bonne gouvernance ». « La lutte contre la corruption représente l'une des principales revendications du peuple tunisien pendant la révolution du 14 janvier, dans la mesure où ce phénomène entrave le développement politique, économique et social et constitue une menace pour les droits des tunisiens, le bon fonctionnement de la justice et la stabilité de la société », précise la déclaration de Tunis. Les programmes de lutte contre la corruption mis en place par le passé » ont « relativement échoués », regrette la présidence du gouvernement, justifiant cet échec par « la multiplication des structures en charge de la lutte contre la corruption et la diversité de leurs spécialités ainsi que par l'absence de visions claires et d'objectifs précis dans ce domaine ». Cet échec, lit-on dans ce même document, s'explique par « l'absence d'une volonté politique claire pour intégrer la question de lutte contre la corruption dans les programmes de développement ». A cet égard, la présidence du gouvernement met l'accent sur l'impératif d'adopter une approche globale et plurielle et de multiplier les mécanismes de prévention pour combattre ce phénomène. Tweet Share Suivant