TUNIS, 10 aout 2010 (TAP) - Mme Neziha Zarrouk, membre du bureau politique du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) et deuxième vice-présidente de la Chambre des Conseillers, a mis l'accent sur la place de choix qu'occupe la culture dans les orientations du Président Zine El Abidine Ben Ali, dès lors qu'elle constitue un fort soutien au processus de développement, de réforme et de modernisation, une condition essentielle pour la préservation de l'identité et des spécificités civilisationnelles du pays et un instrument efficace pour améliorer les mentalités, approfondir la prise de conscience des individus et renforcer leur rôle dans l'enracinement des attributs d'une société équilibrée et cohérente, capable d'apporter une lecture rationnelle et de préparer l'avenir avec aptitude. S'exprimant, mardi après-midi, à Gammarth, à la séance de clôture du séminaire organisé par l'Union Nationale de la Femme Tunisienne (UNFT) sur le thème "L'autonomisation culturelle de la femme : voie vers l'enracinement des valeurs de modernité et l'édification d'une société équilibrée", Mme Zarrouk a souligné l'importance du rôle dévolu à la femme tunisienne dans la préservation des spécificités culturelles et leur enracinement chez les générations montantes, à la lumière des défis culturels inhérents à la mondialisation ainsi que des modes de vie et des différents courants intellectuels véhiculés par les médias qui pourraient s'opposer aux principes humanistes et aux nobles valeurs islamiques qui prônent la tolérance, le juste-milieu et l'ouverture. Elle, dans ce contexte, précisé que l'autonomisation culturelle ne signifie pas, uniquement, la consécration de l'équité et de l'égalité des chances entre les deux sexes dans les domaines de l'éducation, de l'enseignement, de la formation et de la maîtrise des technologies nouvelles de l'information et de la communication. Il s'agit, a-t-elle affirmé, d'accorder à la culture la place qui lui revient dans la vie quotidienne de la femme, de bannir toute forme de discrimination contre elle et de mettre en valeur son rôle au sein de la famille et de la société et dans la vie publique et sa contribution au processus de développement. Cela, a-t-elle ajouté, exige de moderniser le discours culturel et médiatique pour que la Tunisie demeure à jamais un pôle de rayonnement culturel qui prône les valeurs de solidarité et de dialogue entre les civilisations, les cultures et les religions. Par ailleurs, Mme Zarrouk a souligné que les acquis avant-gardistes réalisés au profit de la femme tunisienne à l'échelle régionale et internationale, l'incitent à adhérer, pleinement, à la nouvelle culture sociale, à travers la promotion de l'image de la femme créatrice et créative, une femme ouverte sur son époque et fortement attachée à son identité arabe et islamique et à ses spécificités culturelles. L'objectif recherché, a-t-elle ajouté, est d'habiliter la femme à assumer son rôle dans l'enracinement de la pensée moderniste et éclairée au sein de la société, à faire face aux idées extrémistes et sclérosées, et aux courants rétrogrades qui sont contraires aux nobles valeurs de la religion islamique qui a accordé à la femme la place qu'elle mérite. Elle a, également, indiqué que le Code du statut personnel constitue une étape marquante dans l'Histoire de la Tunisie, après l'Indépendance, tout comme il représente un acquis civilisationnel et national destiné, à la fois, à la femme et à la famille. Mme Neziha Zarrouk a, à cet égard, rendu hommage au Président Ben Ali pour son souci de consolider le code du Statut personnel par un ensemble d'amendements fondamentaux qui sont venus l'inscrire dans le texte de la constitution et consolider les différents aspects de la pensée moderniste de la Tunisie, ce qui a permis de faire de la Tunisie un modèle en matière de promotion de la femme, du renforcement de ses droits et de la consolidation de son adhésion à la vie publique, sur la base d'un partenariat actif avec l'homme et le pari sur ses compétences et son aptitude à gagner les paris, relever les défis et soutenir le projet sociétal civilisationnel initié par le chef de l'Etat. Ont pris part notamment à la séance de clôture de ce séminaire, la deuxième vice-présidente de la Chambre des Députés, la médiateure administrative, la Secrétaire général adjointe du RCD chargée de la femme, la Présidente de l'Union Tunisienne de la Femme Tunisienne, de la Secrétaire d'Etat chargée de la promotion sociale et de la secrétaire d'Etat auprès du ministre des technologies de la communication.