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Apiculture à Sidi Bouzid : quatrième rang national et possibilités d'un meilleur rendement
Publié dans TAP le 17 - 09 - 2010

SIDI BOUZID, 17 sept 2010 (TAP) - La région de Sidi Bouzid se distingue par des traditions séculaires dans plusieurs domaines dont l'apiculture.
L'introduction de nouvelles techniques et de nouveaux équipements pour l'élevage, notamment avec l'acquisition de ruches modernes ainsi que des reines ont permis au gouvernorat d'occuper la 4ème place, au niveau national, dans ce domaine.
Le nombre des apiculteurs, dans les différentes zones du gouvernorat dépasse les 400, avec plus de 4400 ruches et une production de 48 tonnes de miel.
Le secteur de l'apiculture se taille une grande importance, dans la région, en raison de ses rôles diversifiés, surtout au niveau économique, en absorbant une importante main d'oeuvre, ainsi que des bienfaits alimentaires et médicaux du miel, tel que l'utilisation du la toxine de l'abeille pour soigner différentes maladies, grâce à l'acupuncture.
Cette importance se reflète, aussi à travers l'apport de l'apiculture à l'échelle de la préservation de l'environnement et de la diversité biologique, notamment le rôle vital accompli par l'abeille dans la pollinisation des plantes naturelles et des arbres fruitiers comme l'amandier, le pêcher et l'abricotier, leur protection contre la disparition et l'amélioration de la production agricole.
L'élevage des abeilles se fait à travers l'introduction des ruches dans des coffres modernes conçus selon des standards internationaux unifiés et placés dans des zones florales et saines au niveau environnemental, adaptées à la communication vitale de l'abeille et garantissant une production abondante de miel et d'autres produits, notamment le pollen, la cire et la gelée royale.
L'apiculture est basée principalement sur la possibilité de se déplacer entre des zones fleuries selon les saisons et les différents mécanismes pour rapprocher les abeilles des paturages.
L'apiculteur doit être un connaisseur des types de plantes et des arbres à fleurs, ainsi que du climat et des zones pluvieuses à forte humidité, des méthodes d'élevage et d'alimentation des abeilles, des maladies et des mécanismes pour l'essaimage, les soins et la récolte de la production.
Toutefois ,le secteur continue à faire face à de nombreuses difficultés, surtout au niveau de la production, surtout que la moyenne de la production d'une ruche ne dépasse pas les 10 kg par an, pour descendre, récemment à 5 ou kg, ce qui représente un taux trop faible, par rapport à la moyenne internationale qui atteint 30 kg par ruche et par an.
Les obstacles se situent, en outre, au niveau des difficultés rencontrés par les apiculteurs dans la commercialisation de leurs produits, surtout que la grande partie de la production est vendue selon les méthodes traditionnelles et que seule une petite quantité parvient aux magasins et aux grandes surfaces commerciales.
Des propriétaires de ruches, à Sidi Bouzid, font face à d'autres difficultés dues au déficit pluviométrique au cours des dernières années, ce qui a conduit à la raréfaction des pâturages les poussant à aller loin, à la recherche des zones plus fleuries.
A ce propos, M. Béchir Gharbi , apiculteur dans la localité Assoundouk, depuis plus de 15 ans, et propriétaire de 70 ruches, indique qu'il a été obligé d'aller chercher des pâturages, dans le gouvernorat du Kef, ce qui l'a conduit à supporter des dépenses supplémentaires, notamment le coût du transport, de gardiennage et de location des pâturages.
Il évoque, en outre, le manque de médicaments et leur prix élevé, et préconise , à cet effet la création d'une association régionale des apiculteurs, afin d'organiser le secteur et garantir l'encadrement et l'orientation des professionnels .
De son côté, M. Abderrazak Ghabri est apiculteur de la délégation de Meknassi depuis plus de 20 ans, et propriétaire de 40 ruches.
Il affirme que le secteur a été marqué, au cours des dernières années, par l'absence du soutien et des aides, notamment dans les conditions climatiques actuelles.
Il se plaint, notamment, de la rareté des pâturages, de la pollution de l'environnement par les insecticides, de la difficulté rencontrée pour remplacer les ruches traditionnelles par d'autres modernes et de l'absence de programmation de sessions de formation et de rencontres scientifiques, ainsi que de structures professionnelles, permettant de comprimer les coûts, d'améliorer la rentabilité, de rationaliser les réseaux de production et de commercialisation.
Il a évoque la nécessité d'accorder davantage d'intérêt à la production des autres produits de la ruche, notamment la cire et la gelée royale, afin de réduire les importations, de renforcer la productivité de la ruche et d'éviter sa dégradation.


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