TUNIS, 26 nov 2010 (TAP) - Les secteurs de la jeunesse et des sports ne cessent de bénéficier du soutien constant du président Zine El Abidine Ben Ali, illustré par les nouvelles mesures et décisions prises en leur faveur dont les plus récentes ont été annoncées lors du discours prononcé à l'occasion du 23e anniversaire du changement du 7 novembre. Au premier rang de ces décisions en faveur des secteurs de la jeunesse et des sports figure celle relative à l'instruction donnée par le chef de l'Etat au Parlement des jeunes d'étudier, lors de sa session ordinaire, en mars prochain, le projet de Déclaration qui émanera du Congrès mondial de la jeunesse, prévu l'été prochain, sous les auspices des Nations Unies. Cette louable initiative permettra à cette nouvelle structure consultative de la jeunesse d'engager un profond débat sur les grandes préoccupations de la jeunesse et de s'exprimer sur certaines questions touchant les jeunes aussi bien à l'échelle nationale qu'internationale. Cette décision traduit également le souci de refléter, à travers le projet de Déclaration qui sera présenté au Congrès mondial de la jeunesse, la conscience des jeunes des enjeux actuels de la jeunesse mondiale et leur contribution aux efforts internationaux afin d'instaurer des sociétés plus développées et plus équilibrées où prévalent l'entente, la tolérance et le dialogue entre les civilisations et les religions. La tenue du Congrès mondial de la jeunesse s'inscrit dans le cadre de la résolution onusienne, en 2009, proclamant l'année 2010 "année internationale de la jeunesse", en réponse à l'appel du président Zine El Abidine Ben Ali. Le Congrès qui constituera l'une des principales activités de l'année 2011 aura pour le thème "dialogue et compréhension mutuelle". Il y a lieu de rappeler que la Tunisie a participé, en août dernier à la Conférence mondiale sur la jeunesse, au Mexique, où elle a été élue à l'unanimité vice-président de la Conférence. L'instruction présidentielle d'étudier le projet de Déclaration du Congrès mondial de la jeunesse traduit également la volonté d'associer les jeunes Tunisiens à l'enrichissement de ce document-référence qui couronnera les activités de l'année internationale de la jeunesse. Les décisions ont également touché le volet de l'emploi qui constitue une des priorités de l'Etat. Il a été décidé, à cet égard, de renforcer les avantages accordés aux entreprises au titre de l'intégration des postulants à un poste d'emploi et dont la période de chômage a trop duré, à travers la prise en charge, par l'Etat, pendant une durée de trois ans, des cotisations patronales au régime légal de la sécurité sociale. Ces privilèges consistent à placer les postulants en stage pendant un an avec la prise en charge par l'Etat de 300 heures de formation organisées pendant cette période selon les exigences du poste d'emploi. Le stagiaire bénéficiera durant cette période d'une prime octroyée par le Fonds National de l'Emploi 21/21 et d'une prime additionnelle accordée par l'entreprise concernée. Cette décision va dans le droit fil des efforts de l'Etat visant à renforcer l'emploi des jeunes et du programme présidentiel "ensemble, relevons les défis" qui consacre une grande partie à la lutte contre le chômage et la création du plus grand nombre de postes d'emploi à l'intention notamment des diplômés du supérieur. Les nouvelles mesures visent aussi à coordonner davantage les interventions des différents organismes d'appui au développement de l'initiative chez les jeunes et à élargir le champ des concours de plans d'affaires des étudiants afin que l'université soit un espace privilégié pour la préparation des promoteurs de projets, et ce à travers la généralisation de clubs d'étudiants spécialisés dans la création d'entreprises, l'attribution de prix d'encouragement à la création et la mise à contribution de l'Agence de Promotion de l'Industrie et de l'Innovation, des industriels, des centres d'affaires dans les régions et du secteur bancaire. Par ailleurs, l'appel lancé à la jeunesse d'adhérer aux réseaux mondiaux des services civils de volontariat vise à parachever leur formation sur le terrain et à améliorer les chances de leur employabilité et leur insertion dans le marché mondial. Cette décision traduit aussi le souci de réunir les opportunités d'intégration des jeunes à la vie professionnelle et de créer le cadre approprié afin de leur permettre d'acquérir des compétences et des capacités en interaction avec l'environnement extérieur, d'assumer les responsabilités et de faire preuve de conscience sociale. La couverture sanitaire au profit d'un grand nombre de jeunes demandeurs d'emploi illustre, en outre, le grand effort consenti pour encadrer cette catégorie sociale au démarrage de sa vie professionnelle afin de lui assurer les conditions d'une vie décente. Cette décision porte aussi sur le prolongement de la période de prise en charge par l'Etat de la couverture sanitaire au profit des demandeurs d'emploi d'un an à deux ans, à partir de la date d'obtention du diplôme. Elle vise à assurer une protection sociale aux jeunes postulants au cours de la période de recherche d'emploi. La révision de la liste des spécialités concernées par la formation, afin d'offrir plus d'opportunités aux jeunes dans des branches à forte employabilité, vise d'autre part à exploiter tous les créneaux de formation dans le but d'élargir les perspectives d'emploi et permettre aux jeunes d'acquérir plus d'expérience dans des spécialités dont le pays a grand besoin. Sur le plan sportif, la mesure portant augmentation du budget réservé aux sélections nationale et la consolidation de la couverture sociale des sportifs de l'élite et de l'encadrement technique constitue un important progrès mettant à la disposition des sélections nationales les moyens nécessaires à même de les aider à bien se préparer pour les échéances sportives continentales et internationales. Elle traduit également la volonté de promouvoir davantage le sport d'élite qui a valu à la Tunisie d'importantes performances et à nombre de disciplines, notamment les sports individuels, de s'illustrer à l'échelle régionale, continentale et internationale. Cette mesure intervient dans le cadre de la politique d'encadrement des sélections et des directions techniques nationales et du programme présidentiel "ensemble relevons les défis" 2009-2014 dans le domaine du sport en général et le sport d'élite en particulier. Cette nouvelle impulsion vise, en pratique, à assurer la participation des sélection aux manifestations sportives régionales, continentales et internationales, notamment les jeux africains et panarabes 2011, les jeux olympiques 2012, les Jeux Méditerranéens 2013 et les jeux olympiques de la jeunesse 2014. Elle porte sur la généralisation des "contrat-objectifs" avec le sport d'élite et la mise en place du programme "évaluation et qualité" destiné aux sportifs de haut niveau et la conclusion de contrats avec les experts en matière d'encadrement psychologique et social, l'augmentation des primes mensuelles accordées aux sportifs dans les centres de formation des élites et des primes aux athlètes de l'élite nationale, la consolidation du budget réservé à la préparation des sélections nationales des jeunes et des primes mensuelles accordées aux entraîneurs, notamment dans les disciplines individuelles. Ces mesures d'encouragement viennent renforcer les efforts de l'Etat qui n'a cessé de déployer de grands moyens afin de réunir les conditions de succès aux sélections nationales ayant contribué à la réalisation de bonnes performances lors des manifestations régionales et continentales. Au plan des législations, il a été décidé de créer une commission nationale chargée de mettre au point un code de règlements globaux et unifiés pour toutes les affaires sportives. Cette importante mesure permettra de mettre en place un cadre juridique approprié et transparent réglementant toutes les interventions dont certaines restaient jusqu'ici sans délimitations légales, à l'instar de l'investissement, alors que certaines dispositions législatives et réglementaires sont éparpillées sur plusieurs textes législatifs manquant ainsi de cohésion et de précision et constituant une entrave aux différents intervenants. La décision vise à élaborer un document référence, sous la supervision d'une commission nationale formée d'experts juridiques et sportifs, permettant de collecter toutes les dispositions réglementaires, pour plus d'efficacité. Cette mesure ne manquera pas de conférer plus de transparence et de rigueur dans la gestion des affaires sportives, après le train de mesures pris dans les années quatre vingt dix pour la détermination du cadre juridique de la pratique sportive. Les nouvelles mesures annoncées portent également sur l'appel lancé aux différentes fédérations et associations sportives pour faire preuve de fermeté et de vigilance à l'égard de comportements immoraux, tel que l'amplification du phénomène de la violence dans le stades, l'atteinte aux biens publics et privés et les comportements contraires à l'éthique sportive et au fair-play. Cet appel va dans le droit fil des décisions présidentielles visant à faire triompher les valeurs civiques à l'intérieur et à l'extérieur des espaces sportif, dans le cadre d'une vision globale donnant la priorité à l'éducation des jeunes sportifs, aux valeurs olympiques et à l'esprit sportif. Le ministère de la jeunesse, des sports et de l'éducation physique s'emploiera, en coordination avec les autres parties prenantes, à contenir le phénomène de la violence, en réactivant "la charte de l'esprit sportif", et à faire respecter les recommandations issues du séminaire sur l'éthique de la presse sportive" tout en appelant les fédérations sportives à revoir leurs règlements intérieurs et disciplinaires et à inclure le thème du comportement civique à l'ordre du jour des assemblées générales des associations sportives afin de renforcer le rôle des comités de supporters.