TUNIS, 29 nov 2010 (TAP) - La revue londonienne BANIPAL (magazine of modern arab literature) a consacré son numéro 39 à la littérature tunisienne contemporaine, en collaboration avec le Centre national de traduction. A cette occasion, une rencontre a été organisée lundi, au siège de la Bibliothèque nationale, à Tunis, avec la participation du responsable de cette revue anglophone, Samuel Shimon, et de plusieurs poètes, hommes de lettres et intellectuels tunisiens. M. Mohamed Mahjoub, directeur général du Centre national de traduction, a souligné l'importance de cette parution dans la mesure où elle constitue une vitrine pour la littérature tunisienne moderne dans les pays anglophones, recommandant la publication d'un autre numéro impliquant d'autres écrivains tunisiens. Samuel Shimon a reconnu qu'il est toujours difficile de choisir les auteurs, faisant remarquer que la revue sera ouverte à d'autres écrivains tunisiens. Dans son éditorial, Samuel Shimon explique comment au début des années 80, et lors de son premier voyage à Tunis, il a rencontré dans un café tunisien Hassouna Mosbahi, Khaled Najjar et Habib Selmi qui l'on encouragé à prendre connaissance de la littérature tunisienne. Depuis, il n'a cessé d'avoir des nouvelles de ses amis écrivains tunisiens, d'où la consécration d'un numéro spécial de BANIPAL (plus de 200 pages) à des romanciers, nouvellistes et poètes tunisiens. En effet, le numéro 39 de cette revue (automne-hiver 2010) rend hommage à 24 hommes et femmes parmi les écrivains tunisiens, avec des portraits, des textes choisis et des poèmes. Ces écrivains sont notamment Habib Selmi, Amel Moussa, Rachida el Charni, Moncef Ouhaibi, Walid sliman, Mansour Mhenni, Hassouna Mosbahi, Amina Said, Mohamed Ghozzi, Faouzia Aloui, Saleh eddames, Tahar Bekri, Noureddine Bettaieb, Fayza Miled, Adam Fethi, Kamel Riahi, Brahim Darghouthi, Mohamed Ali Yousfi, Hassan Ben Othman, Sghaier ouled Ahmed et Faouzia Zouari. La revue évoque aussi les parcours de Abou El Kacem Chebbi, Samir Ayadi et Ezzedine Madani. Le groupe littéraire ''Taht Essour'' qui a marqué la scène culturelle tunisienne dans les années 30 et 40 est également mis en relief. Le romancier et journaliste Hassouna Mosbahi a présenté dans cette revue des personnalités qui ont marqué la culture tunisienne dont Kheireddine Bacha, fondateur du collège Sadiki, Ali Bach Hamba, Ali Douagi, Mohmoud Messaâdi, etc.. Cette rencontre a permis de souligner l'importance qu'il y a à traduire vers d'autres langues que le français les oeuvres tunisiennes afin de mieux faire connaître la littérature tunisienne. La rencontre a été agrémentée par un récital de poèmes.