TUNIS, 23 jan 2011 (TAP) - M. Mongi Khamassi, Secrétaire général du Parti des verts pour le progrès (PVP), a défendu le discours politique du parti, « accusé de proche de l'ancien régime » par plusieurs adhérents du parti. Présidant, dimanche, une réunion extraordinaire du conseil national du parti, M. Khamassi a souligné l'impératif de changer le « processus politique » du PVP grâce à la « conjugaison des efforts de tous les adhérents », appelant à adopter un système parlementaire fondé sur la séparation des pouvoirs. Par ailleurs, M. Khamassi a affirmé avoir subi des « brimades » sous l'ancien régime, critiquant l'attitude de certains médias nationaux qui lui refusent le « droit de réponse » aux campagnes de « diffamation » mettant en doute la légalité de son parti. Mme Fatem Charkaoui, membre de la Chambre des députés a déclaré avoir subi insultes et humiliations de la part des membres du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) lorsqu'elle a évoqué des questions sensibles à caractère écologique, précisant que le PVP est un parti modéré et n'a aucun soutien étranger. De son côté, M. Tarek Nefzi, expert environnemental a annoncé sa démission du parti pour protester contre le discours politique de son Secrétaire général qu'il a qualifiée de « servilement soumis au régime de Ben Ali ». Depuis sa création en 2006, le parti n'a réalisé aucune étude environnementale. Il s'est contenté de publier un livre qui chante les louanges de Ben Ali, a-t-il expliqué. De surcroît, les adhérents n'ont pas, jusqu'à présent, de cartes d'adhésion au parti, a-t-il affirmé.